vendredi 26 août 2011

118 morts identifiés sur les listes électorales

118 morts identifiés sur les listes électorales
, News, Politique | SDIRI Wafa | 25 août, 2011 à 01:42
Tunisie numérique

La Haute Instance indépendante pour les élections a révélé que, durant la période d’inscription administrative sur les listes électorales du 11 juillet jusqu’au 14 août, elle a découvert 118 inscriptions des personnes mortes.

Dans ce contexte, les municipalités ont appelé à supprimer les noms de personnes déclarées mortes et présentes actuellement sur les listes électorales par des demandes envoyées aux bureaux d’inscription des électeurs.

Me Sami Ben Slama, membre de la Haute Instance indépendante pour les élections chargé des affaires légales et relations publiques, a précisé que l’inscription des personnes déjà mortes ou bien disparues est possible en cas où on n’a pas consigné un extrait de décès pour les morts ou qu’une personne n’a pas dépassé deux ans de disparation.

La Haute Instance a déclaré qu’elle prendra en charge les procédures légales contre les transgressions par l’alerte du ministère publique. En cas de violation, il sera sanctionné, selon la loi 74 du code électoral, par 6 mois de prison ferme et une amende de 2 000 dinars, toute personne ayant recours à une usurpation d’identité ou bien divulguant des informations fausses ou des documents falsifiés.

Festival du film maghrébin de Nabeul du 7 au 11 septembre

Festival du film maghrébin de Nabeul du 7 au 11 septembre
L’Association des cinéphiles de Nabeul organise du 7 au 11 septembre la troisième édition du Festival du film maghrébin de Nabeul (FFMN) qui portait auparavant le nom des »Nuits du cinéma de Nabeul ».

Au menu du festival figurent un colloque sur le cinéma amazigh, un autre sur l’aide à la production cinématographique au Maghreb arabe ainsi qu’une soirée consacrée au cinéma belge.
Des ateliers sur le cinéma et la photo seront organisés à l’intention de jeunes amateurs de vidéo.

Source : La Presse

اختطاف رسام الكاريكاتور السوري علي فرزات والاعتداء عليه

اختطاف رسام الكاريكاتور السوري علي فرزات والاعتداء عليه
2011-08-25


رسام الكاريكاتور السوري علي فرزات

نيقوسيا- (أ ف ب): ذكر ناشطون أن رسام الكاريكاتور السوري علي فرزات تعرض للضرب المبرح اصيب بسببها بكدمات بانحاء جسمه وخصوصا الوجه واليدين بعد أن قامت عناصر باختطافه فجر الخميس.
وذكرت لجان التنسيق المحلية "اقدم عناصر أمن ملثمون على متن سيارة مغلقة على اختطاف فنان الكاريكاتير العالمي علي فرزات بعد مهاجمته والاعتداء عليه في سيارته أثناء مروره من ساحة الامويين بدمشق وهو في طريق عودته من مكتبه إلى منزله فجر الخميس".

وقال الناشط عمر ادلبي الناطق باسم لجان التنسيق المحلية في سوريا "ان عناصر الامن الذين نفذوا عملية الاختطاف على طريقة العصابات الاجرامية المنظمة قاموا بسرقة محتويات الحقيبة الشخصية للفنان فرزات، من أوراق و رسوم و غيرها من حاجياته الشخصية".

واضاف الناطق "ان عصابة الامن والشبيحة (بلطجية) التي اختطفت الفنان علي فرزات قامت برميه على طريق المطار بعد ضربه ضربا مبرحا خاصة على يديه" لافتا الى ان احد المارة "قام باسعافه الى مشفى الرازي" في دمشق.

وحمل ادلبي "أجهزة أمن النظام السوري مسؤولية ما قد يتعرض له الفنان فرزات، خاصة انه قد اجرى عملية جراحية في العمود الفقري منذ مدة قصيرة".

ومن جهته، اشار المرصد السوري لحقوق الانسان إلى أن "عصابة من المسلحين" أوقفت صباح الخميس رسام الكاريكاتير الشهير واعتدت عليه بالضرب الشديد واختطفته".

واضاف المرصد إن هذه العناصر "استمرت بالاعتداء عليه بالضرب المبرح الذي ادى الى اصابته بكدمات بانحاء جسمه وخصوصا الوجه واليدين قبل ان يقوموا برميه من السيارة في طريق المطار".

واشار المرصد إلى أن "الامر الذي يثير الاستغراب ان دورية أمنية قالت انها شاهدت العصابة المسلحة وهي تعتدي على السيد علي فرزات ولم تتمكن من القبض عليها".

وحصل فرزات على ترخيص باصدار جريدة (الدومري) في عام 2001 وكان ذلك أول ترخيص يعطى لصحيفة مستقلة في سوريا منذ 1963 وشهدت رواجا كبيرا منذ بدء صدورها مع طبع 60 الف نسخة، الا انه نتيجة بعض المشاكل مع السلطات توقفت الجريدة عن الصدور بعد أن تم سحب الترخيص منه في عام 2003.

وأسس فرزات صالة للفن الساخر التي اتخذت من مقر جريدة الدومري موقعا لها لتكون استمرارا لفكرها معتمدا على النجاح الذي حصدته الجريدة لدى الجمهور الذي نقلت همومه وعكست واقعه وكانت لسان حاله.

وفاز علي فرزات (مواليد 1951) بعدد من الجوائز الدولية والعربية، منها الجائزة الأولى في مهرجان صوفيا الدولي في بلغاريا (1987)، وجائزة الأمير كلاوس الهولندية (2003).

وقد اقام معرضا في معهد العالم العربي في باريس (1989)، ونشرت رسوماته في العديد من الصحف السورية والعربية الاجنبية.
source alkouds

Les vieux migrants vivent dans la tourmente

Les vieux migrants vivent dans la tourmente

Point de vue | LEMONDE.FR | 25.08.11 | 09h26

par Moncef Labidi, fondateur du Café Social, lieu pour aider et accompagner les migrants âgés dans la vieillesse

Des vieux migrants sont traqués. C'est une chasse sans merci à laquelle se livrent les contrôleurs de la CNAV, de la MSA de la CAF et de la CPAM, sans oublier les agents des impôts. Ces techniciens n'hésitent pas à recourir à des contrôles discriminatoires et des pratiques brutales, d'ailleurs fermement dénoncés par la HALDE, dans une délibération du 10 mars 2010. Leur cible de choix : les vieux migrants bénéficiaires ou éligibles à l'Allocation Solidarité Personne Agée (ASPA). En effet, ces retraités "navettent" entre ici et là-bas, méconnaissent leurs droits et ne savent pas se défendre face à une administration qui les maltraite souvent.

Aujourd'hui, cette traque ciblée et méthodique a atteint des sommets d'indignité. Une situation qui a conduit, un peu partout en France, des collectifs, des associations et des militants des droits de l'Homme à se mobiliser pour dénoncer cette chasse aveugle et exiger respect et dignité pour ces anciens travailleurs immigrés devenus des boucs émissaires.

Pourtant, cette génération d'hommes et de femmes a contribué à reconstruire la France d'après-guerre. Beaucoup se sont épuisés et se sont usés la santé sur des postes de travail pénibles, dangereux et mal rémunérés. Aujourd'hui, ils vieillissent seuls, dans la précarité.

Pour bon nombre d'entre eux, la faiblesse du montant de la retraite perçue en France leur assigne un statut de pauvre. Car avec moins de 700 euros mensuels, survivre et faire vivre la famille - qui reste encore à charge au pays - est un exercice de renoncement : il leur faut se passer des soins élémentaires, se priver et se serrer la ceinture, se terrer, se murer dans un silence résigné et "s'invisibiliser".

Décider de couper brutalement l'ASPA ou l'APL - souvent les deux en même temps -, à la faveur d'un contrôle de résidence - 6 mois et un jour de présence sur le territoire national - et exiger le remboursement des sommes prétendument indues - jusqu'à 23 000 euros pour certains - c'est une reconduite à la frontière forcée. Une mise à mort sociale garantie.

Privés de ces aides indispensables, "diminués", les vieux migrants n'ont d'autre choix que de devoir rentrer au pays. Serait-ce le rappel d'une invitation déjà lancée de longue date de faire la valise ? Dans ces conditions, c'est pour eux, un rendez-vous avec la honte et le sentiment d'échec. Qu'ont-ils finalement gagné de l'immigration après des années à goudronner les routes, élever des immeubles, assembler des voitures, ramasser les ordures… ?

Les vieux migrants seraient-ils des fraudeurs ? Que dire alors des droits à jamais perdus à cause d'employeurs peu scrupuleux, qui n'ont pas déclaré des années de cotisation ? Que dire de la mise en danger de leur santé par une exposition à l'amiante, aux vapeurs chimiques de milliers de personnes qui se sont ensuite éteintes discrètement, sans demander de compte à personne.

Pour ces vieux migrants aujourd'hui retraités, pouvoir repartir au pays afin de renouer avec la famille, s'offrir un peu de répit et s'entourer de l'affection des leurs est un droit. Pouvoir revenir ensuite pour retrouver leurs soignants et leurs repères est aussi l'expression d'un droit inaliénable. Une liberté non-négociable, car la seule qui leur reste.

Vulnérables parmi les vulnérables, pauvres et précaires, des milliers de vieux migrants ont "le corps ici et la tête là-bas". Il y a une carence dans leur prise en charge par les dispositifs de droit commun (logement, santé, prestations, loisirs…). Ils ont été oubliés par les schémas gérontologiques (peu de schémas s'y sont intéressés). Ce sont des oubliés de l'intégration.

D'ailleurs, les jeunes que l'on dit "issus de l'immigration", néanmoins des citoyens français, ne manqueront probablement pas de demander des comptes un jour. Il y a en effet matière à s'interroger : qu'a-t-on fait de leurs anciens ? Et à s'en indigner.
source le monde

Aux "printemps arabes" succéderont des transitions douloureuses

Aux "printemps arabes" succéderont des transitions douloureuses
La dynamique des "printemps" arabes a finalement passé l'obstacle libyen. La guerre civile dans laquelle avait basculé "l'Etat des masses" avait en effet porté un coup sévère à la vague partie de Tunisie.

Parce qu'elle alimentait tout d'abord l'hypothèse d'une résilience de certains régimes autoritaires ou dictatoriaux. Parce qu'ensuite la paralysie de cet "émirat" pétrolier maghrébin déstabilisait par ricochet la Tunisie et l'Egypte, obligés d'accueillir des dizaines de milliers d'expatriés chassés par les combats vers des économies déjà au point de rupture. Ces deux pays peuvent espérer aujourd'hui un répit avec la remise en route de la production pétrolière libyenne.

Même s'il faudra attendre la neutralisation définitive de Mouammar Kadhafi pour que le succès de l'insurrection soit total, un troisième régime autoritaire arabe est donc tombé depuis le début de l'année. Celui du président du Yémen, Ali Abdallah Saleh, en convalescence en Arabie saoudite depuis bientôt trois mois, est en sursis.

Tout comme celui de son homologue syrien, Bachar Al-Assad, cible d'une contestation qui a résisté depuis le 15 mars, date de son déclenchement, à une répression bien plus féroce que celle qui s'était manifestée un mois plus tôt en Libye et qui avait incité la Ligue arabe à lâcher le plus ancien de ses potentats, ouvrant la voie à une résolution historique des Nations unies, et à un soutien occidental décisif aux insurgés.

L'élan historique qui a saisi le monde arabe ne s'est donc pas enlisé dans les sables entre Tripoli et Benghazi. Pour autant, après les cinq semaines extraordinaires qui avaient vu chuter, de la mi-janvier à la mi-février, les deux figures les plus emblématiques mais en apparence les plus solides des Etats arabes, Zine El-Abidine Ben Ali et Hosni Moubarak, le cas libyen a constitué un sérieux rappel au réel.

La guerre de mouvement livrée avec succès contre le tyran par une génération spontanée d'opposants via les réseaux sociaux a depuis laissé la place à une bataille d'attrition contre ce même tyran ou bien contre le système qu'il coiffait. Les "printemps" dureront donc bien plus qu'une saison et les transitions seront nécessairement douloureuses, comme on peut le constater déjà en Egypte et en Tunisie où l'euphorie des premières semaines de liberté absolue s'est rapidement dissipée. Encore s'agissait-il de pays considérés comme "homogènes", bien loin des mosaïques régionales ou confessionnelles libyenne, yéménite ou syrienne.

POINTS DE RÉSISTANCE

Au-delà de la répression sanglante syrienne, la soif arabe de changement doit tenir compte de nombreux points de résistance et de foyers contre-révolutionnaires, notamment dans la péninsule arabique mais également au Maghreb.

Les régimes au pouvoir en Algérie et en Arabie saoudite, adossées à leurs ressources pétrolières, ont résisté jusqu'à ce jour aux appels au moindre changement. Les monarchies jordanienne et surtout marocaine ont esquissé pour leur part une évolution sans que l'on puisse savoir aujourd'hui quelle en sera la portée véritable d'autant qu'elles ont été invitées à rejoindre le Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar). Ce dernier risque d'apparaître pour longtemps comme un bastion du conservatisme institutionnel en dépit de la singularité du système politique koweïtien.

La dynastie des Saoud, désormais critique vis-à-vis de la répression syrienne, a d'ailleurs orchestré, sans s'attirer outre mesure les foudres occidentales, la mise au pas de la contestation au Bahreïn, en mars, qui a débouché sur le premier échec, à ce jour, des "printemps" arabes. Quelles que soient les erreurs commises par cette contestation principalement chiite, et qui dénonçait l'autorité quasi-absolue de la dynastie sunnite au pouvoir depuis trois siècles bien que minoritaire, cette répression a laissé en héritage un pays plus divisé et plus fracturé que jamais.

Après les impulsions du début de l'année, il faudra sans doute attendre les échéances électorales tunisiennes (en octobre) puis égyptiennes (qui n'ont pas encore été fixées), puis peut-être en Libye ou au Yémen, si le président Saleh passe la main, pour pouvoir prendre la mesure de l'émergence ou non de sociétés civiles capables de remplir les espaces politiques laissés vides par les régimes déchus.

Il faudra aussi mesurer le poids des populismes, notamment religieux, qui pourront également s'y exprimer. On pourra peut-être alors répondre à cette question essentielle : les régimes autoritaires arabes renversés en 2011 auront-ils été victimes d'excès conjoncturels – l'usure du pouvoir, la dérive patrimoniale –, ou d'un mal structurel – leur inadaptation à l'émancipation conquise de haute lutte par leurs sociétés ?
source le monde

IRIE-France 1 (Paris/Pantin/Strasbourg) بلاغ

IRIE-France 1 (Paris/Pantin/Strasbourg)

بلاغ


تدعو الهيئة الفرعية المستقلة للإنتخابات (باريس- بانتا-سترسبورغ-فرنسا 1) ممثليي الجمعيات و كافة الأحزاب السياسية و الشخصيات المستقلة الذين يعتزمون تقديم قائمات مترشحين للمجلس التأسيسي في انتخابات أكتوبر القادم إلى اجتماع إخباري


نظرا لإقتراب تاريخ تقديم الترشحات ينعقد الإجتماع يوم 27/08/2011 بفضاء المرأة و الأسرة الكائن ب 95 شارع الجمهورية 93300 أوبارفيليي

ميترو « quatre Chemins Ligne 7 »



إبتداءا من الساعة الثانية بعد الظهر



و هذا الإجتماع مفتوح للعموم

***

Communiqué

ِL’instance Régionale Indépendante pour les Elections appelle les associations, l’ensemble des partis politiques, et les personnalités indépendantes comptant présenter des candidats à une réunion publique d’information.

En raison de l’imminence de la date de dépôt des candidatures le 1er septembre 2011, cette réunion se tiendra :

Le samedi 27 août 2011 à partir de 14h à

l’Espace Femme et Famille

95, Avenue de la République

93300 Aubervilliers

Métro 4 Chemins Ligne 7

Cette réunion est ouverte au public.

Le concert du ramadan à la mairie de Paris fait des vagues

Le concert du ramadan à la mairie de Paris fait des vagues
La mairie de Paris a décidé de maintenir dans ses murs mercredi soir l'organisation d'un concert du ramadan, en dépit des critiques faites au nom de la laïcité par ses détracteurs, de droite et d'extrême droite, qui dénoncent une manifestation cultuelle.
Les premiers à demander l'annulation de cette soirée musicale ont été les députés UMP Jacques Myard et le conseiller de Paris Nouveau Centre Jérôme Dubus, la semaine dernière.

Peu après, le préfet de la région Ile-de-France, Daniel Canepa, a écrit au maire de Paris Bertrand Delanoë (PS), lui disant que sa "décision d'organiser une soirée à caractère cultuel" semblait "contraire au principe de neutralité des services publics" à l'égard des religions. Il lui demandait dans le même courrier de préciser les "modalités de financement" de cette soirée.
Le maire a répondu que cette soirée, "organisée traditionnellement par la Ville tous les ans depuis 2001", ne constituait "pas une manifestation cultuelle". Il ajoute que la date du 24 août "ne correspond à aucune fête religieuse musulmane", que l'événement n'a pas de "caractère rituel", qu'"il s'agit donc d'une manifestation à caractère artistique et festif". "Il n'y aura aucune prière ou prêche religieux", insiste-t-il.
Le ramadan, qui correspond au neuvième mois du calendrier lunaire, a commencé cette année le 1er août.
La Ville souligne qu'elle "participe à des manifestations traditionnelles concernant les différentes confessions ou communautés représentées à Paris", citant Hanouka, le nouvel an chinois, Vesak (fête bouddhiste), le nouvel an berbère et l'arbre de Noël.
La mairie ajoute qu'elle prend en charge sur son budget les frais de la soirée - soit 29.748,89 euros pour le buffet et 69.651,50 euros pour le concert - et conclut que son organisation "n'a "nullement porté atteinte au principe de laïcité ou à l'interdiction de subventionner les cultes".
L'échange de courriers avec la préfecture s'est arrêté là.
La Grande Mosquée de Paris, interrogée par l'AFP, a également estimé que ce concert n'avait pas de caractère religieux.
Les écologistes ont apporté leur soutien à cette "initiative pacifique et solidaire", à laquelle deux élus devaient participer, estimant que cette "fête culturelle" était "respectueuse des principes de laïcité".
Dans la soirée de mercredi, des militants des groupes d'extrême droite Projet Apache et Bloc Identitaire ont collé des affiches dans le quartier de l'Hôtel de Ville montrant un portrait de Delanoë assorti d'une citation qui lui est faussement attribuée: "Aujourd'hui les Parisiens sont sans logement, les Français n'ont plus d'argent, les Européens voient leur avenir foutre le camp... Moi, je préfère dépenser pour le ramadan".
Quant au Parti de Gauche (PG), il a publié mercredi un communiqué estimant que "cette façon d'agiter le mot laïcité exclusivement contre l'islam" tout en restant "systématiquement silencieux quand il s'agit d'autres cultes ne paraît pas conforme aux principes de la République laïque".
"Durant les deux mois d'été 2011, bien des principes laïques ont à nouveau été piétinés dans notre pays", juge encore le PG, citant notamment la présence du président de la République, le 19 juillet, à la messe officielle d'hommage aux soldats tombés en Afghanistan, ou la participation du maire de Marseille Jean-Claude Gaudin "es qualité" au pèlerinage de l'Assomption à Carmoux-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Et l'organisation par la mairie de Paris de cette fête du ramadan.
La chanteuse tunisienne Abir Nasraoui et le groupe Djerba International sont à l'affiche du concert de l?Hôtel de Ville.
source le parisien

القذافي المعزول اكثر خطورة عبد الباري عطوان

القذافي المعزول اكثر خطورة
عبد الباري عطوان
2011-08-24


من المؤكد ان حكم العقيد معمر القذافي قد انتهى وربما الى غير رجعة، بعد اكثر من اربعين عاما من الطغيان، ولكن معمر القذافي كشخص وظاهرة وخطر لم ينته، ولذلك من السابق لأوانه الاغراق في الاحتفالات، او المبالغة فيها، لانه من الصعب التكهن بما يمكن ان تحمله الايام والاشهر المقبلة من مفاجآت سارة او مزعجة، فلا بد من التريث، ولا بد من الحذر في الوقت نفسه.
لم يتوقع احد ان ينهار حكم الرئيس المصري حسني مبارك بعد 19 يوما من اندلاع شرارة الثورة، ولم يخطر في بال احد ان الرئيس التونسي زين العابدين بن علي سيهرب الى المملكة العربية السعودية، مكب الديكتاتوريين، بعد اربعة اسابيع من استشهاد محمد البوعزيزي.
بالعودة الى الشأن الليبي، وفي السياق نفسه، نقول ان الحرب في ليبيا طالت اكثر من المتوقع (ستة اشهر)، وسقوط مدينة طرابلس العاصمة جاء اقصر واسرع مما حلم به الكثيرون، سواء في غرف عمليات حلف الناتو العسكرية، او في اوساط رئيس واعضاء المجلس الوطني الانتقالي الليبي في بنغازي.
ليبيا تشهد الآن عملية تبادل سريع ومفاجئ للأدوار. المعارضة اصبحت السلطة، والسلطة اخذت مقاعد المعارضة، بمعنى آخر يتحول معمر القذافي وانصاره الى ثوار يحاربون الناتو وحلفاءه، مثلما اعلن يوم امس في بيان اذاعي بثته محطة تلفزة مغمورة، والثوار تحولوا الى اصحاب سلطة بات عليهم الدفاع عنها، والحفاظ عليها وتحمل تبعات مسؤولياتها.
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العقيد القذافي بات اخطر في نظرنا مما كان عليه قبل ايام معدودة، وبالتحديد قبل سقوط واجتياح منزله في قاعدة باب العزيزية، ويمكن ان يهدم المعبد الليبي فوق رأسه ورؤوس الآخرين اذا كتبت له الحياة لفترة اطول، او لم يتم القبض عليه بسرعة، فالرجل ليس مجنونا مثلما يحلو لبعض المحللين والخبراء العرب وصفه، والا لما حكم ليبيا وشعبها الطيب اكثر من 42 عاما. وكان طوالها لاعبا رئيسيا على الساحة الدولية. انه ثعلب عجوز، ماكر وداهية في استخدام ما لديه من اوراق.
اولا: العقيد الليبي تحلل كليا من كل اعباء الدولة، ولم يعد يملك مقرات او قواعد او منازل تشكل اهدافا لطائرات حلف الناتو وصواريخه، مثلما كان عليه الحال في السابق. اي انه حيّد اكبر خطر عجّل بسقوطه ونظامه، ولم يعد تدخل هذا الحلف فاعلاً، بل قد يتحول الى لعنة على الدول التي تقف خلفه، وعلى الحكم الجديد .
ثانيا: العقيد القذافي يجلس على جبل من العملات الصعبة، استطاع تخزين المليارات منها نقدا، تحت 'مخدته' في مكان ما في ليبيا، وهذه المليارات لن تصرف على دفع رواتب موظفين بيروقراطيين، او جيش مترهل او لشراء ادوية ومعدات طبية، وانما على عمليات التخريب الداخلي والخارجي التي قد ينخرط في تنفيذها.
ثالثا: هذا الرجل يملك خبرة عريقة في الارهاب وشبكاته العربية والدولية، مثلما يملك مخزونا ضخما من الحقد والكراهية لخصومه، وعلينا ان نتذكر انه احتضن منظمة 'ابو نضال' واستخدمها بفاعلية في تصفية خصومه او 'الكلاب الضالة'، مثلما كان يطلق عليهم،
وموّل الجيش الجمهوري الايرلندي وسلحه، والقائمة تطول، وافضل لقب له هو 'ملك الارهاب' وليس ملك الملوك، فهو فاشل في البناء، ومتفوق في الهدم!
رابعاً: هناك مؤشرات واضحة على اعداده خطة محكمة لمرحلة ما بعد سقوط نظامه وانهيار قواته، واختفاء حرسه فجأة، وذوبان انصاره في غابة طرابلس الاسمنتية، وكذلك اطلاق محطات تلفزية واذاعية فور السيطرة على محطاته الرسمية من قبل قوات المعارضة، وما محطة 'العروبة' التلفزيونية او 'الرأي' التي بث عبرهما خطابه فجر امس الا احد الادلة، هذه محطات ليست سورية كما يزعم، لان النظام في سورية اذكى من ان يتبنى نظاماً منهاراً يلفظ انفاسه الاخيرة.
نجاح العقيد القذافي في افساد احتفالات الشعب الليبي بانهيار نظامه، وتحويل طرابلس الى نموذج للفوضى وانعدام الامن، ولو لفترة محدودة، خطوة مدروسة من قبله وانصاره، ويمكن ان تمتد الى مدن اخرى اذا لم يلجأ الطرف الآخر الى تطويقها واحباطها فوراً وفي اسرع وقت ممكن.
لا نستغرب ان يكون هدف الزعيم الليبي (سابقاً) هو جرّ حلف الناتو ودوله الى مصيدة اخرى، ربما تكون اكثر خطورة اي ارسال قوات جيش لحفظ الامن في المدن الليبية لوضع حد لحالة الفوضى هذه، وتمكين الحكم الجديد من ترسيخ سيطرته، والبدء في بناء ليبيا الجديدة.
العقيد القذافي يراهن على افراد قبيلته والقبائل الاخرى المتحالفة معها، مثلما يراهن على القادة والشعوب الافريقية التي اعلن انتماءه اليها بعد ان خذله نظراؤه العرب اثناء الحصار، ولا نستطيع ان نحكم بمدى صحة هذا الرهان من عدمها، ولكن ما نراه ان معظم الدول الافريقية رفضت حتى الآن الاعتراف بالمجلس الانتقالي.
ويظل الرهان الاكبر للعقيد هو اتساع شرخ الانقسامات في صفوف المعارضة لنظامه، وتحول ليبيا الى دولة فاشلة، وضخامة الثمن الذي يمكن ان يطالب به حلف الناتو وفرنسا وبريطانيا بالذات، مقابل دعم مخططات اطاحة نظامه.
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السوابق في العراق وافغانستان قد تكون مغرية بالنسبة الى العقيد القذافي، فأخطاء المحتل الامريكي في العراق مثل حل الجيش العراقي واجتثاث حزب البعث، وتكريس حكم طائفي في بغداد ادت الى نشوء مقاومة مسلحة شرسة، وتأسيس قاعدة راسخة لتنظيم القاعدة. العراقيون كانوا سعداء، وربما ما زالوا، لسقوط صدام حسين ونظامه، ولكنهم وجدوا بلدهم مدمراً بالكامل ومقطع الاوصال، ومحكوماً بنظام يحتل المرتبة الاعلى على سلم الفساد في العالم. اما في افغانستان فأعداء طالبان وبدعم امريكي، حققوا نصراً عسكرياً سريعاً، واطاحوا بحكمها، ولكنهم وجدوا حلفاءهم الامريكان والبريطانيين يتفاوضون علناً وسراً، لإعادة طالبان الى الحكم بعد عشر سنوات تكبدوا خلالها مئات المليارات من الدولارات كخسائر مادية.
لا نقول ان هذه السوابق ممكن ان تتكرر في ليبيا، بل لا يجب ان تتكرر، لان في ليبيا ثورة شعب اطاحت بنظام ديكتاتوري فاسد، ولكن عدم تكرار هذه السوابق مرهون بأداء المجلس الانتقالي الليبي الممثل الابرز للمعارضة، ومدى قدرته على قيادة البلاد الى بر الامان، وبناء الدولة الجديدة على اسس الديمقراطية والعدالة.
نعترف ان لدينا شكوكا كبيرة في هذا الصدد، وهي شكوك مشروعة وتأتي من منطلق الحرص على نجاح العهد الجديد الذي يطل برأسه وسط حقل من الالغام. وما يعزز هذه الشكوك ما قراناه بالأمس عن رصد المجلس الوطني الانتقالي ما يقرب من المليوني دولار لمن يقتل القذافي ويأتي برأسه مضرجاً بالدماء، وكذلك اصدار مرسوم بعدم ملاحقة كل من يقدم على هذه الخطوة قضائياً.
هذه المكافأة تتناقض كلياً مع كل وعود المجلس الوطني الانتقالي وحلفائه الغربيين في فرنسا وبريطانيا باقامة نظام العدل والمساواة وحكم القانون في ليبيا الجديدة. مثلما تتناقض مع كل المواعظ لليبيين بالتخلي عن النزعات الانتقامية والثأرية التي كانت من ابرز اخلاقيات النظام الديكتاتوري السابق.

Lost in transition : les raisons du malaise en Tunisie

Lost in transition : les raisons du malaise en Tunisie
Par Thierry Brésillon | Journaliste | 23/08/2011 | 16H36

« Nous faisons l'impossible », a plaidé le Premier ministre tunisien Béji Caid Essebsi dans un discours à la Nation prononcé jeudi dernier pour tenter de répondre aux critiques de plus en plus vives adressées au gouvernement provisoire, pour son manque de détermination à s'attaquer aux racines de l'ancien régime.

Les événements des derniers jours viennent d'illustrer l'état paradoxal, entre apathie et colère, de l'opinion tunisienne un peu perdue dans une période de transition prolongée par le report des élections du 24 juillet au 23 octobre.

A l'issue de la période d'inscription, le 14 août, 55 % des Tunisiens se sont inscrits volontairement sur les listes électorales (les autres pourront voter avec leur carte d'identité). Ce n'est pas si mal, compte tenu des débuts laborieux de l'opération, mais l'élan populaire de janvier ne s'est pas traduit en enthousiasme civique. Cette apparente démobilisation a été démentie le 15 août par une série de manifestations à Tunis, et dans d'autres villes du pays.
Vers une deuxième révolution ?

Malgré la chaleur caniculaire et les rigueurs du jeûne, la protestation semble en effet reprendre de la vigueur. Le départ à l'étranger et la libération de quelques personnalités de l'ancien régime ont été le détonateur de cette nouvelle poussée de fièvre, tandis qu'à travers tout le pays, des dizaines de micro-mobilisations se poursuivent pour exiger les dividendes sociaux des changements politiques. La frustration est telle que la perspective d'une deuxième révolution est de plus en plus évoquée.

Le Premier ministre a exhorté ses concitoyens à la patience et rappelé que son gouvernement n'a que deux missions : gérer les affaires courantes et préparer les élections, tout en faisant face aux difficultés économiques et sécuritaires. Il est pourtant peu probable que ce discours suffise à dissiper le malaise dont les raisons sont plus profondes que la seule impatience des Tunisiens.

Elles tiennent aux ambivalences même de cette période entre la chute du régime et la dévolution du pouvoir par des élections
Un rôle ambigu : geler ou fonder ?

La transition n'est pas sortie d'une ambiguïté congénitale : s'agit-il d'extirper les racines de la dictature et de poser les fondations d'une démocratie, ou bien de se limiter à la préparation technique de l'élection d'une assemblée seule légitime pour définir les bases de la Tunisie de demain ?

Mais la distinction est incertaine : pour garantir des élections démocratiques, il faut une loi électorale, une régulation des médias pour créer les conditions d'une campagne équitable, une loi sur la presse pour protéger la liberté d'expression, une loi sur les partis politiques pour empêcher les financements occultes… Dans cette limite mouvante entre le nécessaire et le légitime, chaque décision suscite l'ouverture d'un procès (plus ou moins de bonne foi) en trahison de la volonté populaire.

Par ailleurs, il est impossible de convaincre l'opinion que l'appareil sécuritaire doit être ménagé et que la réforme de la justice doit être remise à plus tard alors que ces deux institutions étaient les piliers de la répression et de la corruption, et que le sang des quelque trois cents martyrs de la révolution est encore frais dans les esprits.
La transition n'est pas un fleuve tranquille.

Le terme de « transition » a de faux airs de terme savant, il suggère un parcours balisé qui mène de la fin d'une dictature jusqu'aux premières marches de la démocratie. Une séquence maîtrisée en trois temps : chute du régime / transition / élections.

Cette période dite de « transition » n'est pas un fleuve tranquille. C'est un moment de fluidité politique, une plongée dans l'inconnu. Il y a des leçons à tirer de la Révolution française, des histoires espagnole, portugaise ou est-européenne, mais aucune certitude sur le cours que les forces politiques et économiques peuvent donner aux événements dans le contexte particulier de la Tunisie.

De quoi désorienter une société habituée depuis plus de cinquante ans à une vie politique prévisible jusqu'à la nausée. De quoi aussi maintenir en alerte les plus politisés que le discours « Dormez brave gens, on s'occupe de tout » inquiète plus qu'il ne rassure.
Le temps travaille contre le changement.

Croire que la transition peut être une période neutre en attendant une assemblée élue pour entreprendre des réformes fondamentales est illusoire. Le temps politique ne suspend pas son vol.

Or, l'inquiétude désormais manifeste, c'est que le temps travaille contre les objectifs de la révolution. Que la réticence du gouvernement à mettre en œuvre la rupture, parce qu'il est provisoire, relève moins de la prudence que de la volonté de geler le processus révolutionnaire.

Qu'elle ne permette aux acteurs de l'ancien système de s'adapter à la nouvelle donne politique. Aux hommes d'affaires véreux de se mettre dans la poche les nouveaux maîtres du jeu, aux corrompus pris la main dans le sac de préparer leur défense pour dégeler leurs avoirs et obtenir leur relaxe, aux nombreux clients bénéficiaires de l'ancien régime de se rendre à nouveau indispensables, aux laudateurs de Ben Ali de se refaire une virginité, aux administrations de se réinstaller dans leurs habitudes…

Au bout du compte, en fait de révolution, le printemps tunisien déboucherait alors sur une simple reconduction du système, avec l'onction d'une légitimité électorale.
L'élection n'est pas une finalité, mais un moyen.

L'élection, aussi transparente et régulière soit-elle, d'une assemblée constituante est certes un moment politique fort, mais ce n'est pas en soi l'objectif de la révolution, ni même la garantie que ses objectifs seront atteints.

L'objectif, c'est une transformation en profondeur du système politique, économique, social, une refonte des valeurs qui guident la relation entre le pouvoir et les citoyens. L'élection démocratique n'est qu'un moyen de cette transformation.

Si les Tunisiens ne se sont pas précipités avec euphorie vers les bureaux d'inscription, c'est aussi parce que la plupart n'ont pas perçu jusqu'à maintenant dans la classe politique, que l'élection va envoyer siéger sur les bancs de la Constituante pour décider de l'avenir du pays, la capacité d'incarner leurs aspirations et de mener à bien la transformation qu'ils attendent.
Le sens de la révolution n'est pas fixé.

Le renversement de Ben Ali a été le résultat de la convergence de composantes différentes de la société : frustration sociale des plus pauvres, aspiration à la liberté des classes moyennes, besoin de se débarrasser d'un clan parasite pour les milieux d'affaires. Sans compter les failles internes aux système. Aujourd'hui, d'une part les intérêts de ces groupes ne convergent plus forcément de la même manière, d'autre part la signification politique finale de la révolution n'est toujours pas fixée.

Les progressistes rêvent de voir la Tunisie se conformer aux valeurs universalistes. Les islamistes voient venu le moment de réaffirmer l'identité arabo-musulmane malmenée par Bourguiba pour cause de modernisation et par Ben Ali pour cause de lutte contre le terrorisme. Les nationalistes et les islamistes espèrent déplacer le centre de gravité des alliances stratégiques de l'Europe vers le monde arabe… Les nantis de l'ancien régime, débarrassés du clan mafieux des Trabelsi, ne sont disposés qu'à des ajustements marginaux pour garantir la stabilité sociale.

Quand les vieux destouriens ont les yeux tournés vers le passé et rêvent de rendre à l'Etat son pouvoir tutélaire sur une société en attente d'un guide, la jeunesse dans la rue exprime plutôt le besoin d'ouverture d'une société libre et intransigeante sur ces droits.
Légitimité éclatée

Ces visions divergentes sont portées par des forces plus ou moins organisées et aucune ne s'aligne sagement sur les starting blocks en attendant le départ officiel de la course électorale. Au contraire, chacun se positionne et tente de peser sur l'avenir, tout en faisant mine de ne pas y toucher.

Ces manœuvres plus ou moins voyantes alimentent d'autant plus les tensions et les soupçons que plus la légitimité est éclatée entre trois pouvoirs (le peuple, le gouvernement et l'instance supérieure de réalisation des objectifs de la révolution), dont le rôle et les limites sont incertains (sans parler des pouvoirs d'influence).

Dans ces conditions, la traversée de ce vide de légitimité jusqu'aux élections restera soumise aux turbulences d'une société désorientée, agitée par les rumeurs. Le discours d'un Premier ministre qui, en disciple de Bourguiba, se pose en instituteur d'un peuple qui pense pourtant avoir mérité le droit au respect et à la compassion, a peu de chances restaurer la confiance.
source Rue89

LA DCTE est heureuse de vous convier : à une rencontre débat avec le Professeur Mustapha TLILI

La Dynamique Citoyenne des Tunisiens à l'étranger est heureuse de vous convier :

à une rencontre débat avec

le Professeur Mustapha TLILI, membre de la haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution ,de la réforme politique et de la transition démocratique

et président de la Commission de l'article 15, chargée d'établir la liste des personnes interdites de participer et de se présenter aux élections du 23 octobre 2011 de l'Assemblée Constituante en Tunisie


mercredi 24 août 2011

de 18h30 à 20h30

Espace Farabi

5, rue Louis Blanc 75010

métro Colonel Fabien (ligne 2)


شقة ووظيفة للبطل الشرقاوى الذى أنزل علم إسرائيل من سماء القاهرة

شقة ووظيفة للبطل الشرقاوى الذى أنزل علم إسرائيل من سماء القاهرة

الإثنين، 22 أغسطس 2011 - 17:27
أحمد الشحات البطل الشرقاوى أحمد الشحات البطل الشرقاوى

الشرقية - إيمان مهنا
alhouyem 7

قرر الدكتور عزازى على عزازى محافظ الشرقية تكريم "أحمد الشحات" البطل الشرقاوى الذى أنزل علم إسرائيل من على سفارتها بالقاهرة، ورفع العلم المصرى، وذلك بإقامة حفل كبير له بديوان عام المحافظة، وتوفير فرصة عمل تليق بمكانته الوطنية وتخصيص وحدة سكنية له ليتمكن من الزواج.

وقد أجرى المحافظ اتصالا هاتفيا بالبطل أحمد الشحات، حيث قدم له التحية على وطنيته وغيرته على وطنه، مشيرا إلى أن هذا التصرف ليس غريبا أو جديدا على أبناء الشرقية.

وأضاف: أحمد عرابى أول من رفع راية رفض التوريث ومحمد المصرى أول من رفع علم مصر على أرض سيناء بعد العبور فى حرب أكتوبر، وعبد العاطى صائد الدبابات الذى كان أسطورة وحطم الغطرسة الصهيونية، وسليمان خاطر وأيمن حسن، واللذان كانا فى طليعة الثائرين لكرامة الحدود المصرية، وأخيرا أحمد الشحات، ذلك الفتى العنكبوتى الذى اقتلع نجمة داوود من فوق سماء النيل وغرس مكانها علم الوطن العزيز.

عمل من إخراج محمود الجمني التعذيب بتونس في فيلم "الحنظل"

عمل من إخراج محمود الجمني
التعذيب بتونس في فيلم "الحنظل"


بدأ المخرج التونسي محمود الجمني في تصوير المشاهد الأولى من فيلم "الحنظل" حول التعذيب بالسجون التونسية منذ استقلال البلاد قبل 55 عاماً، موضحاً أنه رسالة لفضح الاعتداءات الفظيعة على حرمة الجسد وإعلاء "قيمة المواطنة بعد ثورة 14 يناير/ كانون الثاني.

ويؤكد الجمني أن فكرة الفيلم "تتمحور حول المخلفات المدمرة للتعذيب على نفسية وجسد المسجونين وموقف المعذبين من جلاديهم". كما يحمل هذا العمل، الذي يصنفه المخرج في خانة "الأفلام المناضلة" رسالة إلى القائمين على الشأن العام في البلاد من أجل "إرساء حرية الرأي والتعبير والاختلاف".

وأشار المخرج إلى أنه اختار عنوان "الحنظل" لهذه التجربة الجديدة "للتشابه الكبير بين مرارة التجربة في السجون التونسية ومذاق الحنظل" هذه النبتة التي يطلق عليها أيضا اسم "العلقم" أو "التفاح المر".

ويقدم الجمني بالفيلم الذي لم يتسن له إنجازه قبل الثورة التونسية شهادات 14 ناشطاً تونسياً ينتمون لأحزاب سياسية قضى أغلبهم سنوات طويلة وراء قضبان السجون، حيث تعرضوا "لأبشع أنواع الانتهاكات".

كما اعتمد في تجربته السينمائية الجديدة على شهادات مناضلين تتراوح أعمارهم بين 28 و85 عاما، وقد عرفوا السجون التونسية بالفترة ما بين 1956 و2010.

من مختلف التيارات
"
يؤكد الجمني أن فكرة الفيلم تتمحور حول المخلفات المدمرة للتعذيب على نفسية وجسد المسجونين وموقف المعذبين من جلاديهم
"

ويوثق "الحنظل" شهادات نشطاء ينتمون إلى حركة النهضة الإسلامية، التي تعرضت للقمع الشديد في ظل نظام الرئيس المخلوع بن علي الذي حكم البلاد طيلة 23 عاما قبل أن تطيح به ثورة شعبية يوم 14 يناير/ كانون الثاني.

ويتحوي الفيلم أيضا على شهادات لمعتقلي منطقة الحوض المنجمي في قفصة جنوب غرب العاصمة تونس عام 2008، ومن بينهم زكية الضيفاوي الناشطة بحزب "التكتل الديمقراطي من أجل العمل والحريات".

ويتضمن كذلك شهادات أخرى لنشطاء من الحركة اليوسفية نسبة إلى الزعيم صالح بن يوسف الذي عارض بشدة الرئيس الراحل الحبيب بورقيبة حول اتفاقية التونسية الفرنسية للاستقلال الداخلي للبلاد.

واعتمد الجمني أيضا على شهادة المناضل اليساري جلبار نقاش الذي عرف ظلمات السجن بين سنتي 1968-1979، وفيه أيضا شهادة للحقوقي حبيب مرسيط، وهو رئيس منظمة العفو الدولية فرع تونس.
source aljazera

Libye : ce que l'on sait du Conseil national de transition

Libye : ce que l'on sait du Conseil national de transition
Quelques jours après le soulèvement libyen, le Conseil national de transition (CNT) se déclarait être "le seul représentant de la Libye". Depuis, reconnu par la communauté internationale, il devrait exercer le pouvoir lâché par Kadhafi pour mettre en place la démocratie, comme le stipule sa feuille de route. Au centre du nouveau jeu politique libyen, le CNT, dont l'identité de la plupart des membres est tenue secrète, demeure encore très mal connu.

La naissance du Conseil national de transition

Le Conseil national de transition a annoncé sa création dès le 27 février 2011, soit une dizaine de jours après le début des manifestations en Libye, mais son acte de naissance date véritablement du 5 mars. Ce jour-là, son président, l'ancien ministre de la justice Moustapha Abdeljalil, déclare à l'issue de la première réunion du Conseil, à Benghazi, que le CNT est "le seul représentant de la Libye". Il précise également que le Conseil considère toutes les délégations diplomatiques à l'étranger ralliées à la révolte comme ses "représentants légitimes". Des responsables sont par ailleurs nommés, avec pour tâche de "prendre des contacts avec l'étranger afin d'obtenir une reconnaissance internationale du Conseil". Le Conseil a alors trois missions : rendre légitime le soutien international à l'insurrection libyenne, récupérer les avoirs de Kadhafi afin de permettre à l'autorité d'en bénéficier et montrer que l'après-Kadhafi sera assurée par une autorité capable de prendre la relève.

L'interlocuteur de la communauté internationale

La France est le premier pays à reconnaître le Conseil de transition national. Le 10 mars, elle affirme que le CNT est le seul "représentant légitime du peuple libyen" et annonce qu'elle enverra prochainement à Benghazi un ambassadeur. Plusieurs autres pays lui emboîtent le pas, comme le Qatar (28 mars), les Maldives (3 avril), l'Italie (4 avril) et le Koweït (13 avril). Au total, trente-quatre pays, dont les Etats-Unis (15 juillet), le Royaume-Uni (27 juillet), l'Allemagne (13 juin) et la Turquie (3 juillet) reconnaissent le CNT.

"On a fait depuis le début un chèque en blanc à cette structure parce qu'il fallait plutôt avoir des interlocuteurs politiques que militaires, dans la mesure où cela aurait été difficile de s'associer à des soldats qui auraient pu être auteurs de crimes", explique Luis Martinez, spécialiste du Maghreb et du Moyen-Orient et directeur de recherche au Centre d'études et de recherches internationales (CERI).

Un ancien ministre de Kadhafi comme président

Moustapha Abdeljalil, 59 ans, diplômé en droit musulman, s'est fait connaître par son passage houleux au ministère de la justice, à partir de 2007. Alors qu'il était en poste, M. Abdeljalil s'est montré favorable à la libération des détenus de la prison d'Abou Salim, à Tripoli, qui n'est pas sous l'autorité de son ministère, mais des puissants services de renseignement. Heba Morayef, de l'Organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW), et qui enquêtait alors sur cette prison où des centaines de Libyens ont trouvé la mort, a le souvenir d'un "honnête homme" qui "était ouvert" aux questions de HRW. M. Abdeljalil "était à peu près le ministre le plus indépendant d'esprit du gouvernement, et l'un de ceux capables de dénoncer les abus et critiquer les services de sécurité", renchérit Malcolm Smart, directeur d'Amnesty International pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord.

Mais pour Luis Martinez, "ce sera très difficile d'avoir une Libye nouvelle avec lui". "Même s'il se présente comme quelqu'un qui a été un serviteur du régime sans pour autant avoir été un profiteur, son passé au sein du ministère de la justice, son rôle dans la condamnation des infirmières bulgares, son attitude face aux tribunaux révolutionnaires, tout cela est difficilement soutenable aujourd'hui", affirme-t-il. En tant qu'ancien président de la Cour d'appel de Tripoli, Moustapha Abdeljalil est en effet responsable de la confirmation de la condamnation à mort des infirmières bulgares accusées d'avoir contaminé volontairement plusieurs centaines d'enfants par le VIH.

Une composition secrète et quelques dissensions internes

Le CNT est composé d'une quarantaine de membres désignés en théorie en raison de leur expérience et sur la base de la répartition géographique. L'identité de la plupart d'entre eux est restée secrète en raison des menaces qui auraient pu peser sur eux ou leur famille. "Ce qu'on attend, aujourd'hui qu'il n'y a plus de risques sur les membres du Conseil, c'est qu'il donne les quarante-cinq noms qui composent son comité pour qu'on sache véritablement qui en est membre", demande Luis Martinez. Les membres dont les noms ont été rendus publics sont des juristes, des avocats, des professeurs, mais aussi d'anciens proches de Mouammar Kadhafi.

Des dissensions internes sont toutefois apparues au sein du CNT, notamment après l'assassinat dans des circonstances mystérieuses, le 28 juillet, du général Younès, ancien pilier du régime devenu chef d'état-major de la rébellion. Une semaine plus tard, le président du CNT prenait la décision de limoger son gouvernement. "Sur les six mois de guerre, les dissidences contre le CNT ont quand même été relativement faibles, nuance Luis Martinez. Il y a eu des tentatives d'autonomie, mais on n'a pas vu de dissidence claire exprimée contre le Conseil. L'éclatement de la Libye ces six derniers mois a permis au Conseil d'apparaître comme une structure susceptible d'unifier ceux qui, au nom de différentes causes, combattaient le régime de Kadhafi. Le vrai défi, maintenant, c'est de pouvoir faire valider sur le plan politique son autorité. C'est ça qui va soulever des difficultés."

Une "déclaration constitutionnelle" comme feuille de route

La rébellion libyenne a défini en mars une feuille de route pour l'après-Kadhafi qui a été mise à jour le 17 août. Celle-ci est présentée comme une "déclaration constitutionnelle" qui prévoit de remettre le pouvoir à une assemblée élue dans un délai de huit mois maximum et l'adoption d'une nouvelle Constitution. Le document décrit en trente-sept articles, et sur une dizaine de pages, les grandes étapes de la période de transition suivant une éventuelle chute du colonel Kadhafi. Le CNT y réaffirme être "la plus haute autorité de l'Etat", être "le seul représentant légitime du peuple libyen", tirer "sa légitimité de la révolution du 17 février" et annonce par ailleurs qu'il quittera la capitale rebelle Benghazi pour venir siéger à Tripoli dès la "déclaration de libération".

"La difficulté pour le CNT va être d'être reconnu par tous ceux qui, à l'intérieur de la Libye, ont combattu et par forcément sous le sigle du Conseil national", estime Luis Martinez, pour qui l'après-Kadhafi ne devrait pas ressembler à l'après-Ben Ali en Tunisie ou à l'après-Moubarak en Egypte. "La grande différence, c'est le prix qu'a payé le CNT pour arriver au résultat d'aujourd'hui et qui l'oblige à avoir plus d'ambition que l'Egypte ou la Tunisie, tout simplement parce que les forces de résistance au changement sont maintenant beaucoup plus faibles en Libye que dans ces deux autres pays, dit-il. On voit bien que l'ancrage en termes de démocratie, d'Etat de droit, de respect des droits de l'homme, est très fort dans le document, ce qui montre l'ambition du texte. Les membres du CNT ont vraiment réfléchi à une ambition d'Etat qui, si demain elle se réalisait, ferait de la Libye une sorte d'avant-garde dans le monde arabe. Mais la difficulté, bien sûr, se trouve toujours dans l'application de ce type de programme."
source le monde

تسلسل أحداث الثورة الليبية

تسلسل أحداث الثورة الليبية

الثورة الليبية انطلقت أواسط فبراير/شباط من بنغازي (الجزيرة)

فيما يلي أبرز محطات الثورة الليبية التي اندلعت أواسط فبراير/شباط 2011 بمدينة بنغازي قبل أن تمتد إلى مختلف المدن والبلدات الليبية ليقتحم الثوار العاصمة طرابلس في 20 أغسطس/آب 2011 ويحكموا السيطرة على معظم أحيائها.

فبراير/شباط 2011
14: بيان لـ213 شخصية ممثلة لمجموعة من الفصائل والقوى السياسية والتنظيمات والهيئات الحقوقية الليبية يطالبون بتنحي الزعيم الليبي معمر القذافي، مؤكدين على حق الشعب الليبي في التعبير عن رأيه بمظاهرات سلمية دون أي مضايقات أو تهديدات من قبل النظام.

15: قتلى في بنغازي والبيضاء في “يوم غضب” دعي إليه عبر موقع التواصل الاجتماعي (فيسبوك) بعد تفريق عنيف نفذته الشرطة ضد اعتصام في بنغازي ثاني أكبر مدن البلاد التي تحولت إلى معقل للمعارضة، يطالب بالافراج عن 110 سجناء سياسيين.

16: صدامات دامية أطلقت أثناءها قوات الأمن و"المرتزقة" الرصاص الحي على المحتجين في مدن بنغازي والبيضاء ودرنة وأجدابيا.

17: القوات الأمنية تقمع احتجاجات جديدة ضد المتظاهرين في مدن ليبية أبرزها بنغازي وسقوط مزيد من القتلى, والنظام الليبي يستخدم مرتزقة أجانب في عمليات قتل واعتداء ضد المدنيين.

18: المواجهات تشمل مدنا جديدة في جميع أنحاء البلاد, ومسؤولون ليبيون يستقيلون احتجاجا على مواجهة الاحتجاجات السلمية بالقمع والعنف.

19: اتساع رقعة المظاهرات إلى عدة مدن ووصولها إلى طرابلس، وهيومن رايتس ووتش تؤكد أن عدد قتلى المتظاهرين قارب المائة.

20: المتظاهرون يسيطرون مدينة بنغازي وسيف الإسلام القذافي نجل الزعيم الليبي يظهر في التلفزيون الرسمي ليحذر من أن البلاد ستمضي نحو الحرب الأهلية.

21: استقالات في الحكومة الليبية احتجاجا على قمع المتظاهرين، حيث استقال وزير العدل مصطفى عبد الجليل ووزير الدولة لشؤون الهجرة والمغتربين علي الريشي ومندوبا ليبيا في الأمم المتحدة وجامعة الدول العربية والسفراء بكل من بريطانيا والصين والهند وإندونيسيا وبنغلاديش وبولندا.

القذافي في خطابه في 22 فبراير (الجزيرة)
22: الزعيم الليبي معمر القذافي يظهر على شاشة التلفزة الرسمية ليفند إشاعات ترددت عن مغادرته البلاد نحو فنزويلا, ووزير الداخلية اللواء الركن عبد الفتاح يونس العبيدي يعلن استقالته وتأييده للثوار.

23/25: المظاهرات تمتد من بنغازي إلى مدن الشرق الليبي على غرار طبرق والبيضاء ودرنة وأجدابيا, والقذافي يتهم تنظيم القاعدة بأنه وراء الأحداث.

25: الأمم المتحدة تتحدث عن سقوط نحو ألف قتيل في المواجهات بليبيا والرئيس الأميركي باراك أوباما يوقع أمرا بتجميد أصول معمر القذافي.

26: مجلس الأمن الدولي يفرض عقوبات على النظام الليبي تشمل حظرا على بيع السلاح لليبيا وتجميد أصول ومنع من السفر لعدد من أركان النظام, والثوار يعلنون تشكيل المجلس الوطني الانتقالي وتولي وزير العدل المستقيل مصطفى عبد الجليل رئاسته.

28: الاتحاد الأوروبي يحظر بيع الأسلحة والذخيرة لليبيا ويجمد أصولا للقذافي وخمسة من أفراد عائلته.

مارس/آذار
1: الجمعية العامة التابعة لمنظمة الأمم المتحدة تتبنى قرارا بطرد ليبيا من مجلس حقوق الإنسان المكون من 47 عضوا.

7: قوات حلف شمال الأطلسي (ناتو) تبدأ طلعات مراقبة جوية للأجواء الليبية على مدار الساعة.

10: فرنسا تعترف بالمجلس الوطني الانتقالي ممثلا شرعيا وحيدا للشعب الليبي, والنظام الليبي يقطع علاقاته مع باريس.

17: مجلس الأمن الدولي يتبنى قرارا بإنشاء منطقة حظر جوي فوق ليبيا واتخاذ جميع الإجراءات اللازمة لحماية المدنيين الليبيين, وقد امتنعت عن التصويت كل من الصين وروسيا والهند والبرازيل وألمانيا.

19: انطلاق عملية "فجر الأوديسة" العسكرية ضد النظام الليبي بمشاركة فرنسا وبريطانيا والولايات المتحدة والتي تهدف لمنع النظام الليبي من استخدام القوة ضد المدنيين.

20: معمر القذافي يقول على التلفزيون الليبي إن ميثاق الأمم المتحدة ينص على حق ليبيا في الدفاع عن نفسها وإنه سيتم فتح مستودعات الأسلحة لتسليح الشعب الليبي.

إحدى غارات الحلف الأطلسي على طرابلس (الفرنسية)
24: حلف الناتو يوافق على تولي قيادة العمليات العسكرية لدعم منطقة حظر الطيران في الأجواء الليبية.

28: قطر تعلن اعترافها بالمجلس الوطني الانتقالي لتكون ثاني دولة بعد فرنسا وأول دولة عربية تعترف بالمجلس.

30: وزير الخارجية في نظام القذافي موسى كوسا يصل إلى بريطانيا حيث أعلن استقالته.

أبريل/نيسان
6: القذافي يدعو في رسالة إلى الرئيس الأميركي باراك أوباما إلى وضع حد للحملة العسكرية ضد ليبيا, ويقول إن الثوار أعضاء في تنظيم القاعدة.

10/11: القذافي يعلن قبوله خطة الوساطة الأفريقية في الأزمة الليبية والثوار يرفضونها لأنها لا تنص صراحة على تنحي القذافي وأسرته عن السلطة.

29: القذافي يحث الناتو على إنهاء هجماته وبدء مفاوضات متهما إياه بقتل المدنيين الليبيين وتدمير البنية التحتية لليبيا.

30: النظام الليبي يعلن مقتل سيف العرب نجل الزعيم الليبي في غارة شنها الحلف الأطلسي على منزل في طرابلس.

مايو/أيار
11: الثوار يسيطرون على مطار مدينة مصراتة التي تحاصرها كتائب القذافي.

22: الاتحاد الأوروبي يعلن فتح مكتب له في مدينة بنغازي الواقعة تحت سيطرة المجلس الوطني الانتقالي الليبي.

يونيو/حزيران
1 : الناتو يعلن تمديد عملياته في ليبيا لمدة تسعين يوما جديدة, ووزير النفط في حكومة القذافي شكري غانم يعلن استقالته.

9: وزيرة الخارجية الأميركية هيلاري كلينتون تقول إن أيام نظام القذافي باتت معدودة وإنه ينبغي الإعداد لمرحلة ما بعد القذافي.

14: رئيس جنوب أفريقيا جاكوب زوما يقول إن حلف شمال الأطلسي أساء استخدام قرار الأمم المتحدة حول حماية المدنيين الليبيين ليعمل على "تغيير النظام والاغتيالات السياسية والاحتلال العسكري لليبيا".

27: المحكمة الجنائية الدولية تصدر مذكرة اعتقال ضد الزعيم الليبي معمر القذافي ونجله سيف الإسلام القذافي ورئيس المخابرات عبد الله السنوسي بتهم ارتكاب جرائم ضد الإنسانية.

يوليو/تموز
14: القذافي يدعو أنصاره في خطاب تلفزي إلى الزحف نحو مدينة بنغازي "لتحريرها" ويؤكد مجددا أنه لن يغادر ليبيا مطلقا.

15/27: الولايات المتحدة وبريطانيا تعترفان بالمجلس الوطني الانتقالي سلطة شرعية في ليبيا.

28: المجلس الانتقالي الليبي يعلن مقتل قائد قوات الثوار اللواء عبد الفتاح يونس واثنين من مرافقيه قرب بنغازي في ظروف غامضة.

عدة مصادر أكدت اعتقال سيف الإسلام (رويترز-أرشيف)
أغسطس/آب
9: رئيس المجلس الانتقالي الليبي مصطفى عبد الجليل يعلن حل المكتب التنفيذي للمجلس المكون من 14 عضوا.

14: الثوار الليبيون يسيطرون على مدينة الزاوية الواقعة غرب طرابلس على الطريق إلى تونس ليقطعوا بذلك آخر طرق النظام الليبي مع الخارج.

15: خطاب جديد للقذافي يبثه التلفزيون الليبي يدعو فيه الليبيين إلى مقاومة زحف الثوار ويتوعد الحلف الأطلسي بالهزيمة.

16: الثوار يحكمون الطوق على العاصمة طرابلس من خلال السيطرة على أبرز الطرق الرئيسية المؤدية إليها.

20: الثوار الليبيون يدخلون بعض أحياء العاصمة طرابلس التي شهدت انتفاضة شعبية في عدد من أحيائها على غرار فاشلوم وتاجوراء.

21: الثوار يدخلون العاصمة طرابلس ويسيطرون على معظم أحيائها والقذافي يلقي ثلاث خطب في أقل من 24 ساعة يدعو فيها الليبيين للمقاومة, ورئيس المجلس الانتقالي مصطفى عبد الجليل يؤكد اعتقال سيف الإسلام نجل الزعيم الليبي معمر القذافي.
المصدر: الجزيرة

مؤامرة ليبية لتفجير سفارة قطر بتونس

مؤامرة ليبية لتفجير سفارة قطر بتونس

جنود تونسيون يجمعون ذخيرة لجنود ليبيين دخلوا تونس في خضم الصراع مع الثوار (رويترز)

قال الجيش التونسي اليوم الاثنين إن ضابطا ليبيا سلم نفسه للسلطات التونسية، معترفا بأن جيش العقيد الليبي معمر القذافي أرسله لتفجير سفارة عربية في العاصمة تونس.

وقال المسؤول العسكري التونسي مختار نصر في مؤتمر صحفي إن الضابط الليبي عبد الرزاق الراجحي كشف فحوى تلك المؤامرة للجيش التونسي، وأضاف أن الهدف كان سفارة دولة عربية، لكنه لم يصرح باسمها. غير أن وكالة الأنباء الألمانية نقلت عن مصدر تونسي لم تسمه قوله إن البعثة المستهدفة هي سفارة قطر.

وقال الراجحي في مؤتمر صحفي اليوم إنه دخل تونس يوم 30 يوليو/تموز الماضي مع عائلته على متن سيارة وبحوزته أكثر من 16 كيلوغراما و400 غرام من مادة "تي إن تي" المتفجرة لاستخدامها في نسف السفارة. وأضاف أنه تراجع عن تنفيذ عملية التفجير وسلم المواد المتفجرة للجيش التونسي.

وأضاف الراجحي أن هذا المخطط دبره القذافي بهدف إخراج الثورة الليبية عن مسارها بعد أن قطعت أشواطا بعيدة منذ انطلقت في 17 فبراير/شباط الماضي من مدينة بنغازي (شرق البلاد) قبل أن تتوج أمس بسيطرة الثوار على طرابلس واختفاء القذافي عن الأنظار.

ودأب التلفزيون الليبي الرسمي على اتهام قطر والإمارات بالخيانة لدعمهما حملة المعارضة للإطاحة بالقذافي.
المصدر: وكالات

dimanche 21 août 2011

l'Instance Régionale de la France du Nord: consulat général de Paris, Consulat de Pantin et Consulat de Strasbourg

l'Instance Régionale de la France du Nord: consulat général de Paris, Consulat de Pantin et Consulat de Strasbourg
par Noureddine Senoussi, dimanche 21 août 2011, 15:48

Voici quelques informations brèves qui seront détaillées dans des communiqués officiels de l'Instance Régionale de la France du Nord: consulat général de Paris, Consulat de Pantin et Consulat de Strasbourg.

- A titre exceptionnel les inscriptions sur les listes électorales pour les tunisiens résidents à l'étranger sont prolongées jusqu'au 28 août 2011.

Ces inscriptions pourront être faites dans les trois consulats, dans les locaux des instances régionales en Tunisie ( à partir du lundi 22) et par Internet selon des modalités qui seront précisées par le communiqué officiel de l'IRIE.

- Les candidats pour les bureaux de vote des circonsriptions situées à l'étranger pourront adresser leurs demandes à partir du 22 août selon des modalités qui seront détaillées dans un communiqué de l'IRIE (la période indiquée dans un communiqué de l'ISIE et qui a circulé sur facebook 16/22 août ne s'applique pas aux circonscriptions de l'étranger).

Amicalement

Ali BEN AMEUR

Président de L'IRIE de France du Nord

Aucune victime dans les affrontements à Douz (source militaire)

Aucune victime dans les affrontements à Douz (source militaire)

Les affrontements qui ont eu lieu, vendredi soir, au nord de « Karaat Bouflija » (sud de la délégation de Douz) entre les forces de l’armée nationale et un groupe armé non encore identifié, n’ont pas fait de victimes dans les deux camps, annonce Mokhtar Ben Naceur, colonel-major à l’armée nationale.

Une source sécuritaire dans la région de Kébili a indiqué que les échanges de coups de feu ont été à longue distance entre les deux parties, ce qui n’a pas provoqué de victimes dans les deux camps.

Ces informations ont été confirmées par l’hôpital régional de Kébili. Le service d’urgences de l’hôpital n’a pas, en effet, accueilli des blessés en rapport avec ces affrontements.

Source : TAP

اكبر توتر عسكري بين مصر واسرائيل منذ كامب ديفيد

اكبر توتر عسكري بين مصر واسرائيل منذ كامب ديفيد
استشهاد ناشطين بغارات على غزة.. و'القسام' تتوعد
القاهرة احتجت واغلقت معبر العوجة وسط مطالبات بطرد السفير اثر استشهاد 6 مصريين
2011-08-19


القاهرة ـ غزة ـ 'القدس العربي': بدت العلاقات المصرية الاسرائيلية الجمعة في اسوأ حلاتها منذ 33 عاما عندما وقعت معاهدة كامب ديفيد بين البلدين. واجمعت القوى السياسية والشعبية في مصر على مطالبة المجلس العسكري الحاكم برد فعل حازم تجاه اسرائيل ردا على استشهاد ستة مصريين في سيناء بينهم اربعة جنود بأيدي القوات الاسرائيلية ومسلحين مجهولين مساء الخميس وصباح الجمعة.
وأكد مصدر عسكري مسئول أن رئيس ألاركان المصري أمر الجنود والضباط في سيناء القيام بإطلاق النار على أي شخص يخترق الحدود المصرية.
وأوضح المصدر أن عنان قام بتفقد كافة الأوضاع في سيناء وسير العمليات هناك.
واجمع خبراء عسكريون واستراتيجيون على انه لدى مصر الان فرصة ذهبية لتعديل معاهدة السلام التي حدت من الوجود العسكري المصري في سيناء وخاصة المنطقة (ج) الممتدة من شرم الشيخ جنوبا وغرب رفح شمالا، ما يسمح بوجود امني فاعل لحفظ الامن.
واستشهد جندي مصري الجمعة على الحدود الاسرائيلية، وأصيب جندي آخر من الأمن المركزي وشخص آخر عند العلامة الدولية رقم 79 والواقعة بمنطقة النقب بوسط سيناء.
وقالت مصادر أمنية مصرية إن الأول يدعى حسن إبراهيم حسن -21 عاما - وقد أصيب بمقذوف حارق أدى الى وفاته في الحال، والثاني يدعى هشام صفوت عبد الرحمن - 21 عاما، وقد أصيب بطلق ناري في الرأس وهو في حالة غيبوبة تامة .. أما الثالث فقد أصيب بطلق ناري.
هذا وقد تم نقل الجثة والمصابين الى مستشفى نخل المركزي . وأعيد نقل المصابين الى مستشفى السويس العام لاستكمال العلاج.
وكانت مصر قد تقدمت باحتجاج رسمي لإسرائيل الجمعة بعد استشهاد ثلاثة من أفراد الأمن المصري خلال هجوم إسرائيلي لملاحقة مهاجمين قتلوا ثمانية إسرائيليين.
وقال مصدر عسكري الجمعة ان مصر طالبت بإجراء تحقيق عاجل حول الاسباب والملابسات التي أدت إلى سقوط قتلى ومصابين من القوات المصرية داخل حدودنا.
.ومن ناحية اخرى تم إغلاق منفذ العوجة البري بوسط سيناء، وأكد مصدر أمني مسؤول أن الإغلاق مستمر حتى اشعار آخر .. مشيرا الى أن منفذ العوجة مخصص لعبور البضائع والتبادل التجاري بين مصر واسرائيل طبقا لاتفاقية الكويز الموقعة بين مصر واسرائيل والولايات المتحدة الأمريكية.
وصرح مصدر عسكري مسؤول بأن منطقة الحدود المصرية الإسرائيلية المشتركة قد شهدت الخميس أحداث اعتداء عناصر مسلحة استهدفت مواطنين إسرائيليين داخل حدود إسرائيل وشرق خط الحدود الدولية المشتركة، وقد ترتب على تلك الأحداث وأثناء تعامل القوات الإسرائيلية بالنيران مع هذه العناصر استشهاد 3 وإصابة 7 من قوات الأمن المصرية
والى ذلك كشف التقرير المبدئي للنيابة العامة بالعريش أن نوع المقذوف المستخدم في أحداث الحدود، ليلة أمس، من النوع الذي ينفجر داخل الجسم، بما يؤكد تعمد قتل الجنود.
وقد بدأت النيابة العامة بالعريش تحت إشراف المستشار عبد الناصر التايب المحامي العام الأول لنيابات شمال سيناء تحقيقاتها في أحداث الحدود، والتي وقعت عند العلامة الدولية رقم 79 بمنطقة النقب بوسط سيناء، وأدت إلى مصرع عدد من أفراد الأمن المركزي نتيجة لإطلاق النار عليهم من الجانب الآخر.
وواصلت اسرائيل الجمعة غاراتها الجوية على قطاع غزة، ما اسفر عن استشهاد تسعة فلسطينيين واصابة اكثر من 23 اخرين بجروح، وذلك رغم نفي لجان المقاومة الشعبية صلتها بهجمات ايلات التي وقعت الخميس، فيما توعدت كتائب القسام بالرد.
وفي آخر هذه الغارات استشهد ناشط في لجان المقاومة الشعبية مساء الجمعة اثر غارة جوية اسرائيلية جديدة استهدفته على دراجة نارية شمالي قطاع غزة، وفقا لمصادر طبية فلسطينية وبيان صادر عن اللجان.
واعلنت لجان المقاومة الشعبية انها 'تزف الشهيد القائد صامد عابد والذي استشهد في غارة صهيونية'.
وفي وقت سابق من الجمعة استشهد فلسطيني واصيب ثلاثة اخرون وصفت جروح اثنين منهم بأنها 'بالغة الخطورة'، في غارتين اسرائيليتين جديدتين بعد ظهر الجمعة شرقي مدينة غزة، وفقا لادهم ابو سلمية المتحدث باسم اللجنة العليا للاسعاف والطوارئ في وزارة الصحة التابعة لحكومة حماس.
واوضح المسؤول الفلسطيني ان 'اسم الشهيد هو محمد عناية (22 عاما)'.
وبذلك ترتفع حصيلة شهداء الغارات الاسرائيلية في غزة منذ الخميس، اثر الهجمات التي وقعت في منتجع ايلات الاسرائيلي،الى تسعة شهداء فلسطينيين بينهم طفلان والامين العام للجان المقاومة الشعبية كمال النيرب 'ابو عوض'، كما اصيب 23 شخصا بجروح.
ولم تعلن اي جهة تبني هجمات ايلات الثلاث التي اسفرت عن مقتل ثمانية اسرائيليين وسبعة من المهاجمين. لكن اسرائيل اكدت ان المنفذين قدموا من غزة الى سيناء ومنها الى ايلات لتنفيذ الهجمات، وتوعدت برد حازم.
وقالت كتائب القسام، في بيان لها إن 'دماء قادة المقاومة لن تذهب هدراً، وتمادي الاحتلال في جرائمه سيكون وبالاً عليه'.
وأضافت أنها 'إزاء هذا العدوان المتواصل على أهلنا في غزة، لَتؤكد بأن جرائم الإحتلال بحق قادتنا ومجاهدينا وأبناء شعبنا لن تمر مرور الكرام'، محذرة القيادة الإسرائيلية 'من التمادي في عدوانها على شعبنا وسفك دماء المواطنين الأبرياء، لأن ذلك سيكون وبالاً على كيانهم وسيبدد أمن جيشهم ومغتصبيهم'.
وتتهم اسرائيل لجان المقاومة الشعبية خصوصا بالوقوف وراء هذه الهجمات .
لكن ابو مجاهد المتحدث باسم هذه اللجان نفى الجمعة اي صلة للتنظيم بهجمات ايلات لكنه، اكد انه 'سيثأر' من اسرائيل لاستشهاد امينه العام واربعة من مساعديه. وشنت ايضا الطائرات الحربية صباح الجمعة ثلاث غارات استهدفت احداها موقعا قرب محطة توليد الكهرباء في وسط قطاع غزة، ما اسفر عن اصابة اثنين من المارة هما شاب وامرأة.
وذكر شهود ان التيار الكهربائي قطع في المنطقة الوسطى نتيجة لأضرار اصابت المولدات في المحطة الرئيسية، كما الحقت الغارة اضرارا بعدد من المنازل المجاورة.
وشنت طائرة حربية غارة استهدفت موقع تدريب تابعا لكتائب القسام شرقي خان يونس دون وقوع اصابات.
وفي ساعة مبكرة من صباح الجمعة قصفت طائرة اسرائيلية بصاروخ واحد منطقة خالية شرقي حي الزيتون شرق مدينة غزة دون اصابات.
واكد الجيش الاسرائيلي شن غارة شمالي القطاع لكنه قال انها استهدفت مقاتلا كان يستعد لاطلاق صاروخ.
واعلنت لجان المقاومة الشعبية في بيان صحافي انها اطلقت 'منذ الصباح تسعة صواريخ غراد وثلاثة صواريخ ناصر اضافة الى سبع قذائف هاون' تجاه البلدات الاسرائيلية في جنوبي اسرائيل.
وقالت متحدثة باسم الشرطة الاسرائيلية ان صاروخا سقط من دون احداث اضرار في اسدود، جنوبي تل ابيب، لكن صاروخا اخر تسبب باصابة شخص بجروح خطرة واخر بجروح طفيفة. واصاب الصاروخ مدرسة وكنيسا.
وشارك الاف الفلسطينيين الجمعة في رفح ومدينة غزة في تشييع الشهداء السبعة.
وقال ابو مجاهد خلال مشاركته في التشييع في رفح 'نبارك العملية في ايلات ونفتخر بها ولكن لا نتبناها'. وتابع 'الاحتلال يريد الصاق عملية ايلات بلجان المقاومة في محاولة لاغلاق الملف والهروب من ازمته الداخلية'.
وكان لافتا ان الجنازة كانت صامتة وخلت من المسلحين، لكن عددا من المشيعين رفعوا اعلاما فلسطينية ورايات الفصائل المختلفة في مقدمتها لجان المقاومة الشعبية.
ولوحظ ان طائرات استطلاع اسرائيلية حلقت فوق المنطقة الجنوبية لقطاع غزة اثناء الجنازة.
source alkouds

أنباء عن اشتباكات في الجنوب التونسي

أنباء عن اشتباكات في الجنوب التونسي

جرت اشتباكات مسلحة بين وحدة من الجيش التونسي ومجموعة مسلحين الليلة الماضية في المنطقة الجبلية الفاصلة بين محافظتي قبلي وتطاوين التونسيتين، أسفرت عن سقوط عدد من الضحايا حسبما أفادته صحيفة محلية.

وذكرت صحيفة العطوف الإلكترونية التي تغطي مناطق الجنوب الشرقي التونسي، أن هذه الاشتباكات التي وُصفت بأنها عنيفة، دارت ليلة السبت، ولكنها لم تحدد هوية المسلحين الذين قالت إنهم كانوا على متن نحو 15 سيارة محملة بالسلاح.

وأشار المصدر نفسه نقلا عن مصادر لم يذكرها، إلى أن المسلحين المذكورين تسللوا داخل الأراضي التونسية قادمين من الحدود الجزائرية، حيث رصدتهم التشكيلات الأمنية والعسكرية التونسية قبل أن تقع المواجهة معهم.

وتمت العملية في منطقة قرعات بوفليجة (90 كلم غرب تطاوين و100 كلم جنوب قبلي)، وذلك قبل السيطرة على بعض المسلحين.

وأسفرت المواجهة بين الجيش التونسي والمسلحين عن سقوط عدد من الجرحى من الجانبين جرى نقلهم إلى المستشفى المحلي بمدينة غمراسن في محافظة تطاوين، عبر المسلك الصحراوي بئر سلطان ونُقل جريحان على وجه السرعة إلى المستشفى الجهوي بمدينة قابس.

وتخشى السلطات الأمنية والعسكرية التونسية من تسلل مسلحين من الجزائر، وسبق أن اعتقلت في المنطقة المذكورة مسلحين وضبطت كميات من الأسلحة.

وتزايدت هذه الخشية مع احتدام المعارك بين القوات الموالية للعقيد الليبي معمر القذافي والثوار في منطقة الجبل الغربي الليبية الواقعة قرب المثلث الحدودي التونسي الليبي الجزائري.

تجديد الطلب
على صعيد التطورات السياسية، أكد الوكيل العام مدير القضاء العسكري في تونس العميد مروان بوقرة أن تونس جددت طلبها من السعودية تسليم الرئيس المخلوع زين العابدين بن علي وقدمت أدلة جديدة تدينه.

واعترف العميد مروان بوقرة بوقوع عمليات قنص للمتظاهرين في ما يعرف بقضية شهداء تالة والقصرين، التي قُتل فيها اثنان وعشرون متظاهرا خلال الثورة التونسية، دون تأكيد وجود جهاز خاص بالقناصة في وزارة الداخلية.

وقال بوقرة إن الأبحاث بينت أن قناصة من قوات الأمن اعتلوا أسطح المنازل وأطلقوا النار على مناطق حساسة في أجسام المتظاهرين بهدف القتل.
المصدر: الجزيرة + وكالات

DCTE Nous vous invitons à rejoindre le Groupe Yahoo dynamique-tunisie

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Nous, associations autonomes de l’immigration, fédérations d’associations, groupes de citoyens tunisiens, personnalités indépendantes appartenant au monde de la culture, ou issues des professions libérales, avocats, médecins, ingénieurs, ou enseignants, professeurs, étudiants, travailleurs jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, binationaux et immigrés, à l’issue de nombreux rencontres et débats, mettons en place une dynamique collective, participative et plurielle.

Cette initiative ouverte à tous nos compatriotes où qu’ils se trouvent, a pour règle de base, le respect fondamental de l’opinion d’autrui et le consensus dans toute prise de décision. Nous participons tous avec les mêmes droits. Chacun peut participer selon ses compétences, champs d'activités et centres d'intérêts.

Les premières consultations ont permis de dégager trois axes principaux qui résument, à notre avis, l’essentiel des préoccupations des Tunisiens et des Tunisiennes résidents à l’étranger.

Axe 1- Citoyenneté et représentativité

Axe 2- Culture et mémoire

Axe 3- Contribution des Tunisiens à l’étranger à l’économie nationale

Dynamique Citoyenne des Tunisiens à l’Etranger (D.C.T.E.) : Préambule

Dynamique Citoyenne des Tunisiens à l’Etranger (D.C.T.E.) : Préambule
par Dynamique Citoyenne des Tunisiens à l’Etranger (DCTE), samedi 23 avril 2011, 20:34

Version du 20 avril 2011

Le 14 janvier 2011, au terme d’un mois de manifestations historiques et de répression sanglante qui a causé la mort de plusieurs dizaines de jeunes assassinés par les sbires de la dictature criminelle, le peuple tunisien et sa jeunesse, dans un sursaut magnifique de dignité et d’aspiration obstinée à la liberté et à la justice, ont réussi l’impensable : chasser le dictateur et abattre l’une des tyrannies les plus funestes du début de ce XXIe siècle.

La révolution démocratique et populaire tunisienne menée à mains nues, sans ingérence extérieure et dans un face à face homérique contre la dictature, portait un souffle épique, qui a frappé l’imagination des hommes et des femmes de par le monde, par son pacifisme, par son caractère citoyen et par la détermination des Tunisiennes et des Tunisiens à changer le cours de leur destin.

Depuis la chute de la dictature et la fuite du despote, les flammes qui ont dévoré le corps humilié de Mohamed Bouazizi un 17 décembre 2010 dans un acte d’indignation absolu, se sont transformées en aurore illuminant l’horizon géographique arabe et inaugurant, après des siècles de déclin, une nouvelle temporalité, chargée de promesses de progrès, de liberté, de justice et de dignité.

A l’heure actuelle notre pays se fraye sa voie vers l’instauration d’une République démocratique, ouverte sur le monde et d’un Etat de droit garantissant les droits et les devoirs de chaque citoyen sans distinction de credo, de rang social, de genre ou d’origine géographique.

Voici donc venu le temps de la reconstruction. Tous les Tunisiens y compris ceux et celles contraints par des nécessités diverses, ont dû opter de vivre à l’étranger, loin de leur pays, sont appelés à participer à l’œuvre globale d’édification de l’avenir, et d’élever sur le champ de ruine du régime déchu, des nouvelles réalités politiques, économiques, sociales et culturelles.

Place et rôle de la communauté tunisienne

Les Tunisiens et les Tunisiennes vivant à l’étranger ont été longtemps marginalisés et exclus de la vie politique par les régimes despotiques qui se sont succédés à la tête du pays. Réduits à un simple variable économique, leurs droits de citoyens ont été bafoués. Les rapports qu’entretenaient avec eux les représentations consulaires ont toujours été teintés de suspicion et de mépris. L’image négative et xénophobe de la figure de « l’immigré » dans le pays d’accueil, les discours nourris des préjugés dans le pays d’origine, ont induit des réflexes de fermeture communautaire chez bon nombre de nos concitoyens et en particulier chez les plus jeunes, d’où des comportements d’indifférence si ce n’est de rejet vis-à-vis de la chose publique.

L’exclusion et les fraudes massives à répétition, organisées depuis plus d’un demi siècle à l’occasion d’échéances abusivement appelées « électorales », l’approche clientéliste et sécuritaire suivie successivement par les régimes bourguibiste et benaliste, le quadrillage policier et la surveillance exercée par le parti-Etat grâce à ses réseaux enchevêtrés d’officines, d’amicales et d’informateurs à sa solde, ont contribué à maintenir la communauté tunisienne à l’étranger dans un état de peur, de division et de désorganisation à l’exception de quelques îlots qui ont réussi à fonder en contrepoint, des structures associatives et fédératives qui, bien que minoritaires, n’en ont pas moins réussi, bon an mal an, à maintenir vivace l’esprit de résistance, et à diffuser les valeurs démocratiques et citoyennes.

L’effondrement du régime de Ben Ali et le démantèlement des clans mafieux liés à la Famille, a eu pour effet immédiat, de raviver chez la communauté tunisienne vivant à l’étranger, le sentiment de fierté d’être Tunisien et le désir de prendre part au processus de construction démocratique fondé sur la citoyenneté, l’égalité, la liberté et la justice sociale. Aussi, a-t-on pu assister à une véritable explosion, partout dans le monde, de regroupements politiques, associatifs, professionnels et citoyens crées par des Tunisiens et des Tunisiennes, désireux tous d’apporter leur contribution au débat national sur les réformes politiques en cours et d’ajouter leur pierre à la construction de la Nouvelle Tunisie.

En conséquence et vu l’importance de notre communauté à l’étranger - plus d’un million de personnes dont plus de 600 000 en France – sa richesse et sa variété tant du point de vue social qu’économique, aucune structure politique organisée ou a fortiori associative ne peut prétendre, aujourd’hui, la représenter à elle seule et, encore moins, en être le porte-parole exclusif.
Pour toutes ces raisons, nous, associations autonomes de l’immigration, fédérations d’associations, groupes de citoyens tunisiens, personnalités indépendantes appartenant au monde de la culture, ou issues des professions libérales, avocats, médecins, ingénieurs, ou enseignants, professeurs, étudiants, travailleurs jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, binationaux et immigrés, à l’issue de nombreux rencontres et débats, mettons en place une dynamique collective, participative et plurielle.

Cette initiative ouverte à tous nos compatriotes où qu’ils se trouvent, a pour règle de base, le respect fondamental de l’opinion d’autrui et le consensus dans toute prise de décision. Nous participons tous avec les mêmes droits.

Pour ce faire, nous inaugurons par cette note une série de propositions portant sur les aspects de la vie de tous les jours dans nos pays d’accueil et de nos liens multiformes avec notre pays d’origine, que nous soumettons aux autorités qui en examineront, avec notre concours, la pertinence et exploreront les possibilités de réalisation. Sachant que cette révolution victorieusement menée, par notre peuple, nous offre une chance historique unique, dans la perspective de la consécration des principes d’Egalité dans la Nouvelle Constitution, de mettre fin à des décennies d’indifférence, de marginalité et d’exclusion du dixième de notre population.

Les premières consultations ont permis de dégager trois axes principaux qui résument, à notre avis, l’essentiel des préoccupations des Tunisiens et des Tunisiennes résidents à l’étranger. Outre le fait qu’ils ne sont pas limitatifs, ces axes sont appelés à être développés. C’est ce que nous proposons de réaliser tous ensemble dans le cadre d’une démarche fondée sur le dialogue alliant le mode direct, autrement dit les réunions, et indirect grâce aux contributions à distance sur les réseaux sociaux et les autres moyens de communication.

Nous vous invitons à développer une synergie autour de cette dynamique non seulement sur l’ensemble du territoire français, mais aussi dans toute l’Europe et partout dans le monde. Chaque structure, chaque groupe et chaque citoyen et citoyenne convaincu(e) de l’intérêt stratégique que représente cette dynamique doit mettre à profit ses réseaux et ses relations de manière à contribuer à la diffusion de son contenu et à en traduire les idées en actes concrets sur le terrain pour le bien de la communauté tunisienne dans le monde.

Les trois axes et les premiers projets

Certains projets relevant de l’un ou l’autre de ces axes vous sont livrés sous forme de propositions. D’autres axes ne sont pas encore déclinés en projets. Nous comptons sur l’avancement de la dynamique et de l’adhésion de compétences et forces de propositions pour en expliciter le contenu. Nous définirons par ailleurs les priorités des projets dans des ateliers de travail et lors des rencontres.



Axe 1- Citoyenneté et représentativité

• La réhabilitation de la citoyenneté dans une nouvelle République démocratique respectueuse de la souveraineté du peuple qui garantisse l’Etat de droit et le respect des libertés fondamentales individuelles et collectives. Les droits de vote et d’éligibilité des Tunisiens résidents à l’étranger aux échéances électorales notamment à la Constituante et aux législatives sont une condition nécessaire mais non suffisante.

• La représentativité des Tunisiens à l’étranger en impulsant la création d’un Haut Conseil de Tunisiens à l’Etranger (H.C.T.E.), autrement dit, d’une instance spécifique avec des compétences transversales capable d’esquisser une approche englobant le phénomène migratoire dans ses dimensions économiques, humaines et stratégiques.



Axe 2- Culture et mémoire

• La défense de notre mémoire et le renforcement de la présence culturelle et linguistique dans les pays à forte présence tunisienne par la mise en place, entre autres, de pôles culturels à l’étranger.



Axe 3- Contribution des Tunisiens à l’étranger à l’économie nationale

• Le développement de l’économie de notre pays et l’investissement dans les projets de développement de l’économie nationale.

Dynamique Citoyenne des Tunisiens à l’Etranger (DCTE


Dynamique Citoyenne des Tunisiens à l’Etranger (DCTE)
Nous, associations autonomes de l’immigration, fédérations d’associations, groupes de citoyens tunisiens, personnalités indépendantes appartenant au monde de la culture, ou issues des professions libérales, avocats, médecins, ingénieurs, ou enseignants, professeurs, étudiants, travailleurs jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, binationaux et immigrés, à l’issue de nombreux rencontres et débats, mettons en place une dynamique collective, participative et plurielle. Cette initiative ouverte à tous nos compatriotes où qu’ils se trouvent, a pour règle de base, le respect fondamental de l’opinion d’autrui et le consensus dans toute prise de décision. Nous participons tous avec les mêmes droits. Chacun peut participer selon ses compétences, champs d'activités et centres d'intérêts. Les premières consultations ont permis de dégager trois axes principaux qui résument, à notre avis, l’essentiel des préoccupations des Tunisiens et des Tunisiennes résidents à l’étranger. Axe 1- Citoyenneté et représentativité Axe 2- Culture et mémoire Axe 3- Contribution des Tunisiens à l’étranger à l’économie nationale

DCTE Axe 2 : Culture et mémoire

DCTE Axe 2 : Culture et mémoire
par Dynamique Citoyenne des Tunisiens à l’Etranger (DCTE), vendredi 13 mai 2011, 00:23

Contribution : Proposition de création d’un Institut Culturel Tunisien (Al-Ma‘hid al-Thaqâfî al-Tûnisî ) et d’un Collège Tunisien d’enseignement de l’arabe (Ma‘hid Tûnes li-tadriss al-arabîyya)

Auteurs :

. Abdelatif Ben Salem

. Réseau Euromaghrébin Citoyenneté et Culture (REMCC)

. Association Jisr (Lille)

. Union des Tunisiens de l’Est (Montbéliard)

Date : mars 2011

La création culturelle et artistique constitue, il va sans dire, une partie importante de la construction de l’identité nationale, elle contribue à la configuration d’une image totalisatrice qu’un peuple veut projeter de soi-même, vers soi même et vers le monde. L’acte culturel est par essence universel au sens qu’il aspire au dialogue continuel avec autrui. En invoquant le passé, en convoquant le présent et en anticipant sur le futur, il narre par accumulations créatrices successives le continuum d’une nation et l’élaboration historique de son paysage mental. Mettant fin à des siècles « d’absence » et d’existence périphérique, la Révolution démocratique du 14 janvier 2011 à réinséré la Tunisie de plain-pied dans l’Histoire. Elle lui a fournit l’occasion de réunir à nouveau les conditions de l’universel, non pour renouer uniquement avec son prestige d’antan comme héritière de Carthage, de Rome, de Kairouan et d’al-Andalus, mais pour apporter aussi sa contribution originale à l’écriture de l’épopée humaine.

La production culturelle et son exposition publique est assurément la voie royale pour découvrir, aimer et faire aimer un pays, mais les régimes autoritaires ont toujours considéré l’art et la culture avec un œil méfiant, ni l’Etat de Bourguiba ni celui de Ben Ali n’ont en effet dérogé à la règle, irréductibles ennemis de la culture, ils ont érigé la censure en norme absolue. Et c’est ainsi que la Tunisie, contrairement à des nombreux autres pays émergents, demeure depuis plus d’une cinquantaine d’années sans la moindre représentation culturelle digne de ce nom dans le monde. Notre présence culturelle hors de frontières nationales durant les cinq dernières décennies était réduite à néant, à l’exception de rares manifestations indépendantes (telles que des représentations théâtrales) organisées au compte goutte ça et là, grâce à l’invitation des pays d’accueil. La désertification culturelle sous le régime de Ben Ali a été encore plus dramatique.

Déclaré sur le papier « Centre culturel » depuis déjà les milieux des années soixante-dix, le site Botzaris, outre le fait qu’il n’a jamais rempli sa vocation, a été transformé illégalement, étant donné son statut diplomatique, en siège successivement du parti socialiste destourien et à partir de 1987, l’Etat policier ne trouva rien de mieux que de faire de ce prestigieux bâtiment situé dans le 19éme arrondissement de Paris, face au parc des Buttes-Chaumont, une succursale du parti R.c.d, dissimulée derrière des associations-écran, pour y loger ses miliciens et y installer ses réseaux d’indicateurs et de barbouzes chargés de surveiller la communauté tunisienne et de terroriser les acteurs politiques et associatifs s’opposant à la dictature en Ile de France et au delà.

Aujourd’hui, en libérant les hommes et les femmes, l’acte et la parole, la Révolution du 14 janvier eut pour conséquence une explosion de création, autant dire une véritable révolution esthétique, augurant de l’émergence de nouveaux courants et de production à profusion dans les différents domaines, Y-a-t-il meilleur moyen de donner à voir à l’étranger le visage de la Tunisie nouvelle et émancipée qu’une institution culturelle sur ce site surplombant l’un des plus beaux parcs haussmannien de la capitale française ?

Proposition de création d’un « Pôle culturel » sur les sites de Botzaris (19eme) et de l’ancien Consulat (17eme) *

L’idée de lancement de « Pôle culturel » est appelée à s’étendre ultérieurement comme suit, pour former un réseau sur plus de cinq capitales de pays non-arabophones à forte présence tunisienne :

Europe

1- France – Paris

2- France – Marseille

3 - Italie - Rome

4- Allemagne - Berlin

Amérique du Nord /Canada

5 - New York ou Ottawa

Ce Pôle comprend deux modules :

Premier module :

Institut Culturel Tunisien (Al-Ma‘hid al-Thaqâfî al-Tûnisî )

L’Institut Culturel Tunisien est hébergé dans les locaux du 36, rue Botzaris Paris 75019 :

▪ L’Institut culturel tunisien est une institution officielle dédiée à la promotion de la culture et de la création contemporaines tunisiennes et à la création arabe en général, ainsi qu’à l’enseignement de la langue arabe.

▪ L’Institut Culturel Tunisien est placé sous le Haut patronage de la Présidence de la République tunisienne, du ministère des Affaires Etrangères, du ministère de l’Education et du ministère des Affaires sociales.

▪ L’institut Culturel Tunisien propose au public des programmes d’activités culturelles, dispense des cours d’enseignement d’arabe, délivre des diplômes d’arabe et met à la disposition du public :

- Une bibliothèque, une médiathèque pluridisciplinaire spécialisée dans la thématique tunisienne dont le fonds d’ouverture sera constitué d’un minimum de 15.000 à 20.000 références bibliographiques consultables sur place dans un premier temps.

- Un centre de documentation, une salle de lecture et de consultation de périodiques de 30 à 40 places qui proposera aux visiteurs : livres presse quotidienne, hebdomadaire etc. revues culturelles, généralistes ou spécialisées, DVD’s, CD’s, vidéos et matériel multimédia, équipés d’accès à Internet et des bases de données reliés au fonds de la Bibliothèque Nationale (Dâr al-kutub al-wataniyya).

- Une salle d’exposition d’art permanente qui portera une attention particulière à la production d’œuvres d’artistes tunisiens (peinture, sculpture, dessin, photographie, performances etc.)

- Un auditorium ou salle de spectacle équipée de matériel de projection cinéma multi-supports de deux cents places minimum. Cet auditorium servira également aux représentations théâtrales, au spectacle chorégraphiques, au cycle de cinéma, à l’organisation de conférences, des séminaires, des tables rondes, des débats littéraires, des colloques et d’autres manifestations tels que les récitals de poésie, les monologues, les concerts de musique etc.)

- Une aire d’activité culturelle, ouverte les mercredis (selon le calendrier scolaire du pays d’accueil), destinée aux enfants et axée sur la découverte et la connaissance de la Tunisie.

- Une programmation trimestrielle de l’ensemble des activités en plus d’un guide reprenant l’actualité culturelle relative à la Tunisie dans le pays d’accueil concerné seront édités périodiquement par l’Institut et diffusés sur support papier et numérique.

- Une Cafétéria

- Des locaux d’administration

▪ Des locaux pour la gestion administrative

Les ministères de tutelle nomment un directeur et proposent un Conseil d’Administration composé d’un tiers de fonctionnaires, d’un tiers de personnalités issues du monde de la culture et d’un tiers de personnalités issues des communautés tunisiennes expatriées provenant de divers horizons professionnels.

P.S : Il est à noter que de travaux de réaménagement du site Botzaris s’imposent car la configuration architecturale actuelle ne permet pas l’installation d’un lieu consacré à ce type d’activité. Ceci étant dit, nous recommandons, dans l’attente de ces travaux, d’ouvrir les locaux au public pour des activités culturelles restreintes qui restent à définir entre la direction provisoire, les Ministères et les partenaires pressentis.

Deuxième module :

Collège Tunisien d’enseignement de l’arabe (Ma‘hid Tûnes li-tadriss al-arabîyya) :

▪ Le Collège Tunisien d’Enseignement d’arabe est hébergé dans les locaux de l’hôtel particulier de l’ancien Consulat du 25, rue Fortuny 75017 Paris.

▪ Le collège Tunisien a pour mission de dispenser des cours d’enseignement d’arabe en tant que langue étrangère selon les méthodes modernes en usage à l’Institut de langue vivantes de Tunis.

Les cours s’adresseront aux enfants et aux adultes débutants et non-débutants tunisiens et non tunisiens. Toutefois les enfants des ressortissants tunisiens seront exonérés des frais d’inscriptions soit totalement soit partiellement en fonction des ressources parentales. Une tarification par programme semestriel sera déterminée selon le niveau d’étude choisi qui sont au nombre de 4 :

A - Cours de langue générale

- Débutant

- Intermédiaire

- Supérieur

- Approfondi

B - Cours spécialisés

C - Cours par internet

D- Cours intensifs

▪ Ce collège d’excellence a pour vocation de délivrer au nom du ministère de l’Education des diplômes reconnus à l’échelle internationale attestant divers niveaux et maitrise de la langue arabe.

P.S : Dans l’hypothèse d’une pénurie de locaux, les autorités tunisiennes s’engagent à déclencher des actions en justice et de poursuites judiciaires pour la dévolution à l’Etat des biens appartenant au dictateur déchu et à sa famille et de les mettre à disposition des promoteurs du projet.
______________________________

* Ce projet est décliné dans ces lignes directrices, ce sont les commissions d’experts nommées par l’Etat Tunisien, une fois le projet entériné, qui auront pour charge d’en définir les modalités de réalisation.

dynamique.tunisie@yahoo.com

Axe 3 : Développement de la solidarité économique

Axe 3 : Développement de la solidarité économique avec notre peuple et l’investissement dans les projets de développement de l’économie tunisienne par la création d’entreprise.

Version du 11 mai 2011


Préambule: Les tunisiens de l’extérieur, premiers développeurs économiques

La double citoyenneté/culture des tunisiens de France et de l’extérieur, en fait des ambassadeurs de choix, nous, transnationaux, nos compétences et notre expérience apportent des outils d’intégration et d’insertion en France et en Tunisie.

Nous contribuons naturellement à la lutte contre la discrimination et à l’exclusion et participons au développement économique en Tunisie et dans les pays où nous vivons.



En France, nous représentons en nombre d’habitant l’équivalent d’une ville de taille comprise entre Marseille et Lyon (respectivement de 851 420 habitants et 474 946 habitants), soit 1.08% de la population française, ces chiffres ne tenant pas compte des tunisiens n’ayant pas de passeport tunisien.

600 000 tunisiens consomment, travaillent, étudient, votent : en France.

A leur retour en Tunisie, que ce soit pour des vacances, pour rendre visite à leurs familles, pour des investissements ou pour leur retraite, ils emportent avec eux les habitudes qu’ils ont prises en France transférant ainsi des modes de consommations, des savoirs et des exigences et certaines libertés, dont celle d’entreprendre.

Véritable réservoir de créateurs potentiels d’entreprises, leurs initiatives doivent être soutenues, accompagnées et pérennisées.



Les tunisiens de l’extérieur sont des acteurs de fait du co-développement, les envois massifs d’argent – 1.400millions d’euro en 2008 et le double en remise de fonds informelles les placent devant les aides publiques au développement, le tourisme et les investissements étrangers.



Ces fonds sont principalement utilisés à l’aide aux familles restées au pays –santé et éducation, alimentation et célébrations diverses, aménagement, achats de biens de consommation et seulement 18% de ces sommes en investissements productifs.

Ces investissements sont minorés de 16% à 18% de leur valeur du fait des coûts de transfert, ce qui ne manque pas d’alimenter les trafics de devises.



Ces transferts tendent à devenir d’autant plus opaques aujourd’hui que le Compte d’Epargne Co-développement a été supprimé par la loi de finance française 2011(pour la France).



Les projets de création d’entreprises et de co-développement ne bénéficieront donc plus

de dispositif bonificateur en France. Même la TFB Tunisian Foreign Banques (ex UTB), seule banque tunisienne en France ne propose pas de prêt pour des créations d’entreprises en Tunisie.

Pourtant, les financements des projets coopération décentralisée sont tous cofinancés par les financeurs institutionnels : FSE Fond Social Européen, PNUD, Régions, communes, etc.



La nouvelle donne tunisienne a suscité et révélé des désirs d’entreprenariats et de solidarités économiques.

De nombreux tunisiens se sont présentés dans des associations d’accompagnement ou appelé pour obtenir des conseils et un accompagnement, en vain.

Les structures de conseil françaises n’ont pas pour vocation le suivi d’entreprises à l’étranger, ils ne possèdent ni les budgets ni la connaissance du terrain pour agir efficacement.

Il y a bien sûr les cabinets privés spécialisés dont la qualité est invérifiable et une myriade de sociétés proposant des services « offshore ».

Enfin, des institutionnels :

UBIFrance (ex CFCE Centre Français du Commerce Extérieur) propose un accompagnement de développement à l’export pour des entreprises françaises, pour leur développement ou leur délocalisation mais n’accompagne ni ne conseille des porteur de projet ex-nihilo .

De même que la COFACE, les Conseils régionaux, DRCE (directions régionales du commerce extérieur) et La DREE (Direction des relations économiques extérieures).



Propositions :



Création de l’Agence Tunisienne pour le Développement Economique.

L’agence sera gérée par un conseil d’administration paritaire de l’état Tunisien et des acteurs professionnels (enseignants, expert comptables, chefs d’entreprise, banquiers etc.) et associatifs agissant dans le champ du développement économique.

Le conseil d’administration aura une mission de réflexion, conseil et consultation.

Il sera une force de proposition et de négociation auprès des partenaires locaux et nationaux et défendra l’intérêt de l’agence.



L’agence proposera :

un service de conseil et d’accompagnement pour toute personne souhaitant installer une entreprise en Tunisie et la gratuité du service aux porteurs de projet tunisiens.
Un accompagnement auprès des associations tunisiennes ayant des activités de co-développement pour l’aide à la recherche de fonds et réponses aux appels à projets.
Un lieu d’accueil proposant un guichet unique qui s’adressera à tout porteurs de projets ayant l’intention de créer une entreprise en Tunisie, que ce soit à distance (en restant en France) ou dans le cadre d’une installation.

Il s’agit d’accueillir les porteurs de projets et de procéder à un diagnostic de faisabilité ou à les orienter en cas de besoin.

L’agence disposera d’une bibliothèque/médiathèque proposant des outils d’aide à la création et développent d’entreprise : études de marchés, guides d’installation, documentation juridique, marketing, sociale etc.

Divers annuaires et périodiques spécialisés dont pour certains, en format numérique seront mis à la disposition des utilisateurs.

Une salle de formation et réunion sera prévue pour des animations de sensibilisation et des formations courtes à la création d’entreprise en Tunisie.



Au terme du diagnostic de faisabilité, un accompagnement à l’élaboration du plan d’affaire et du dossier financier sera proposé ainsi qu’une recherche de financements si cela s’avérait nécessaire.

Les entrepreneurs suivis, seraient directement orientés vers un partenaire en Tunisie.



Ces services visent à appuyer et faire émerger les projets de créations d’activités économiques portés par les tunisiens de France.

DCTE - L’axe citoyenneté


Dynamique Citoyenne des Tunisiens à l’Etranger (DCTE)

DCTE - L’axe citoyenneté
par Dynamique Citoyenne des Tunisiens à l’Etranger (DCTE), vendredi 20 mai 2011, 17:22

Version du 01/04/2011



Avant la révolution, les tunisiennes et les tunisiens vivant à l’étranger ont été marginalisés et exclus de la vie politique.

N’ayant le droit de vote qu’aux élections présidentielles qui étaient de fait un rituel sans grand intérêt en raison du système despotiques, la plupart de nos compatriotes se désintéressaient complètement de ces rendez-vous formels et ne se sentaient pas concernés par ces échéances.

Le clientélisme, doublé d’une police omniprésente, d’un parti-Etat hégémonique et d’une instrumentalisation de l’appareil de l’Etat y compris dans les locaux des missions consulaires et diplomatiques ne pouvaient qu’éloigner les tunisiennes et les tunisiens attachés à une citoyenneté réelle comme ils la perçoivent et/ou l’exercent dans les pays d’accueil.

Ces politiques du mépris ont eu pour effet de détourner bon nombre de nos concitoyens et surtout les plus jeunes, de tout intérêt à la chose publique en Tunisie et n’a pas permis l’organisation de la communauté, tunisienne à l’étranger qui refuse l’allégeance à l’ancien parti-état, exception faite de quelques associations autonomes relevant du droit des pays d’accueil.



Depuis le 14 janvier 2011, notre pays est entré dans une phase de reconstruction et de transition démocratique pour faire aboutir la révolution de la dignité pour que chaque tunisienne et chaque tunisien puisse exercer sa citoyenneté pleine et entière, c’est à la fois le droit et la responsabilité de chacun d’entre nous.

La citoyenneté implique avant tout, que tout tunisien majeur jouissant de ses droits, puisse participer à la vie politique de la Tunisie même s’il vit en dehors du pays: Pouvoir être électeur et éligible aux différentes élections, choisir celles et ceux qui prennent en son nom et pour l’intérêt de toutes et tous, les décisions importantes, leur demander des comptes et au besoin les sanctionner dans les urnes, sont les attributs du citoyen et du peuple qui doivent l’exprimer en toute souveraineté.



Citoyens et acteurs de la société civile tunisienne à l’étranger, nous revendiquons l’exercice de ces droits rattachés à la citoyenneté tunisienne, d’autant que la transition démocratique devrait consacrer une nouvelle constitution, un nouveau système politique démocratique, pluriel qui réalise une rupture définitive avec le passé et consacre la souveraineté de notre peuple dans ses choix. De même, partie intégrante de notre peuple, nous avons les mêmes devoirs.

Aujourd’hui notre peuple se doit de trouver sa voie, instaurer une république démocratique et ouverte au monde, un Etat de droit qui garantisse l’égalité des citoyens en droits et devoirs sans distinction de genre, d’origine, de condition sociale ou d’appartenance régionale.

Dans cette œuvre de reconstruction, nous voulons prendre notre part même si, contraints par les nécessités, nous résidons à l’étranger. Il s’agit d’édifier tous ensemble sur le champ de ruine du régime déchu, des nouvelles réalités politiques, économiques, sociales et culturelles.



Dans ce contexte, le processus en cours ne manque pas de susciter chez nombre d’entre nous des interrogations pour lesquelles nous espérons avoir rapidement des réponses rassurantes.



1- A propos de la loi électorale et de la Constituante.

Dans son article 30 le projet de loi relatif à la loi électorale consacre le principe du droit de vote et relatif à la loi électorale consacre le principe du droit de vote et d’éligibilité à la constituante, des tunisiennes et tunisiens résidents à l’étranger mais renvoie à un autre décret le soin de fixer les modalités de cette représentation. D’après des informations, une commission gouvernementale étudierait un projet de décret qui serait pris à part pour organiser les élections de la constituante hors du territoire national.





Nous n’ignorons pas que l’organisation d’élections à l’étranger est plus compliquée que les élections à l’intérieur, mais nous réclamons pour les tunisiens qui vivent à l’étranger les mêmes droits sans discrimination et les mêmes possibilités d’exercer pleinement leur droit de choisir leurs représentants parmi eux.



C’est non seulement un droit et une exigence démocratique ; c’est aussi un enjeu de taille. Il y va de la crédibilité du processus de transition démocratique. Le réussir c’est jeter les bases d’une réconciliation avec 1/10ème de notre population qui vit de surcroit, en grande partie dans des pays à tradition démocratique et dont beaucoup sont porteur d’une double nationalité.

Quelques bruits ayant couru sur d’éventuelles restrictions quand à l’éligibilité des binationaux, nous ne voudrions pas que le décret organisant les élections hors du territoire national remette en cause ces acquis que nous considérons comme historiques.



Nos propositions :

Sur le scrutin, le nombre de siège et le découpage électoral.

Dans le projet de décret-loi tel qu’adopté le 11 avril, il a été décidé que le scrutin serait un scrutin de liste à un tour avec répartition des sièges à la proportionnelle avec le plus fort reste. Il a également été décidé que les listes doivent être paritaires alternées (un homme-une femme ou l’inverse).

Il a été adopté que la Tunisie sera découpée en 26 circonscriptions électorales en optant pour le gouvernorat comme circonscription (Tunis et Sfax auront deux circonscriptions) La base d’attribution des sièges est de ‘un pour 60.000’ avec divers modes de bonification pour favoriser la représentation des gouvernorats sous-peuplés.

Nous proposons que les circonscriptions électorales à l’étranger soient construites sur les mêmes bases en considérant les pays à forte concentration de tunisiens comme « région » avec le même souci de faire représenter au mieux les citoyens à la constituante .

Ainsi nous pensons qu’il doit y avoir :

- trois circonscriptions pour la France sur la base du découpage du ressort de compétence des trois consulats généraux: Paris, Lyon et Marseille (10 sièges) pour un total de 598 504 résidents tunisiens selon les derniers chiffres de l’OTE

- Une circonscription pour l’Italie (total de 3 sièges pour un total de 152721 résidents)

- Une circonscription pour les pays européens à forte présence de tunisiens (Allemagne, Belgique et Luxembourg, Suisse, Pays-Bas, Autriche Angleterre, Espagne Suède) 3 sièges pour un total de 150 976 tunisiens résidents

- Une circonscription pour le moyen monde Arabe avec le même esprit qui a animé le projet de décret-loi.

- Une circonscription pour les USA et le Canada (même si les tunisiens sont en dessous de 60 000)

Cette répartition paraît la plus équitable et la plus en rapport avec le poids démographique.



Listes électorales

Il est proposé que le vote ait lieu avec la carte nationale d’identité avec inscription sur les listes électorales selon des listes électorales. Nous voulons une refonte des listes électorales établies par les services consulaires sous l’ancien régime et nous voulons que la haute instance indépendante chargée de l’organisation des élections supervise cette refonte.
Beaucoup de nos compatriotes notamment les jeunes binationaux n’ont pas de CNI et nous pensons que l’Etat doit, à travers les services consulaires, mobiliser les moyens faire une campagne d’information civique auprès des citoyens pour la délivrance et/ou le renouvellement des carte d’identité, et l’inscription sur les listes électorales. Pour notre part, nous mobilisons nos moyens citoyens pour informer et sensibiliser les tunisiennes et les tunisiens pour l’exercice de leur droits de citoyens.
Nous considérons qu’il est indispensable que la haute commission indépendante en charge de l’organisation des élections désigne des délégations pour l’organisation des élections dans les pays d’émigration avec les compétences et les moyens nécessaires pour remplir ses missions.
Nous demandons que les litiges relatifs aux listes électorales soient de la compétence de cette commission et non du chef de la mission consulaire comme cela est prévu dans le projet de décret-loi initialement proposé.
Nous pouvons mobiliser des bénévoles pour prêter main forte à l’organisation des élections (observateurs et contrôleurs à former si besoin)



Campagne électorale

La campagne électorale à l’étranger ne peut avoir le même déroulement qu’à l’intérieur et des adaptations sont nécessaires.

Le financement doit être strictement contrôlé et l’égalité entre les candidats doit être assurée au moyen d’une subvention publique identique attribuée à chaque liste recevable.
Pour permettre le respect de l’équilibre de la compétition, nous proposons que les dépenses de campagne soient plafonnées à un niveau qui permette aux listes en présence de participer à égalité de moyens aux élections et qu’une avance forfaitaire soit attribuée à l’avance à chaque liste recevable.

Cette mesure indispensable pour faire respecter l’égalité des candidats est amplement justifié par la nécessité d’accompagner l’organisation des tunisiens à l’étranger et l’émergence d’une société civile à même de contribuer à l’effort national de reconstruction démocratique.

L’autorité de contrôle ne peut exercer un contrôle sur les médias audiovisuels privés mais peut par le contrôle des dépenses, au besoin faire invalider les listes ayant pratiqué des dépassements des plafonds.

L’opération de vote

Vu la configuration de la présence des tunisiens dans certaines zones et pour encourager les tunisiennes et tunisiens à remplir leur devoir de citoyen, il est nécessaire de prévoir des bureaux de vote dans des lieux de proximité (des locaux associatifs autonomes peuvent être mobilisés dans certains cas, les locaux des anciennes amicales sont à Bannir).