Une chercheuse tunisienne, Sarra M’Barek, vient d'obtenir une distinction scientifique à l'échelle internationale. Elle a décroché le prix de la meilleure recherche scientifique, octroyé par l'Académie Royale de Pathologie Végétale (KNPV Hollande).
Le prix a été remis à l'occasion de la célébration du 40 e anniversaire de l'académie qui porte le nom du fondateur du prix, JAN RITZMA BOS AWARD.
Les travaux de l'enseignante-chercheuse à l'INAT (Institut National d’Agronomie à Tunis) et à Wageningen plant research international Hollande, portent sur la septoriose des céréales. Ce fléau est à l'origine de grandes pertes dans la production céréalière en Méditerranée en général et en Tunisie en particulier.
Contactée par l'Agence Tunis Afrique presse, la jeune chercheuse a déclaré qu'elle ne compte pas arrêter ses efforts en si bon chemin. « Bien au contraire, a-t-elle tenu à préciser, toutes les conditions de succès sont réunies pour aller de l'avant sur la voie de la réussite et de la distinction ».
"Je suis en train d'identifier d'autres moyens de lutte contre ce pathogène fongique destructeur, a fait la jeune Sarra. Et d'ajouter : " mes efforts se penchent actuellement sur l'identification et le clonage afin de booster la recherche et diminuer, par voie de conséquence, les risques de cette maladie jusque-là complexe et inaccessible".
À l'heure actuelle, la lutte chimique est le seul moyen permettant de lutter efficacement contre cette maladie, car elle seule semble permettre de stopper l'extension des épidémies.
Les septorioses sont des maladies fongiques des végétaux. Elles sont particulièrement fréquentes dans les cultures de blé et autres espèces de plantes. Elles se trouvent dans toutes les zones de culture du blé à travers le monde et peuvent occasionner des pertes de rendement de plus de 40 %.
A ce jour, les pertes occasionnées par ce pathogène fongique destructeur sont estimées à 600 millions de dollars.
source TAP
REMCC
