samedi 26 mars 2011

"MAM dégage"

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Environ cinquante militants du mouvement de la jeunesse radicale basque Segi ont manifesté vendredi devant la mairie de Saint-Jean-de-Luz, où se trouvait Michèle Alliot-Marie, réclamant son départ du Pays basque, a constaté l'AFP.

Environ cinquante militants du mouvement de la jeunesse radicale basque Segi ont manifesté vendredi devant la mairie de Saint-Jean-de-Luz, où se trouvait Michèle Alliot-Marie, réclamant son départ du Pays basque,
Environ cinquante militants du mouvement de la jeunesse radicale basque Segi ont manifesté vendredi devant la mairie de Saint-Jean-de-Luz, où se trouvait Michèle Alliot-Marie, réclamant son départ du Pays basque, a constaté l'AFP.
Les militants se sont rassemblés sans aucun incident de 17H30 à 18H30, alors que se tenait un conseil municipal auquel assistait l'ancienne ministre des Affaires étrangères, première adjointe au maire de Saint-Jean-de-Luz

Les militants de Segi, un mouvement considéré par Madrid comme proche du groupe indépendantiste armé ETA, ont également déployé des banderoles et scandé des slogans exigeant que Mme Alliot-Marie, écartée du gouvernement fin février après avoir exercé quatre postes régaliens dont l'Intérieur et la Justice depuis 2002, "dégage du Pays basque".
Ils ont aussi réclamé "la vérité" sur la mort du membre de l'ETA Yon Anza, dont le corps avait été retrouvé en mars 2010 dans une morgue toulousaine, onze mois après sa disparition.
En quelques mois, il s'agit du troisième rassemblement hostile à l'ancienne ministre tenu à l'occasion d'un conseil municipal à Saint-Jean-de-Luz. En décembre, quelques militants avaient été brièvement interpellés.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, une douzaine d'affiches et de tags anonymes, attribuées par une source policière à Segi et indiquant déjà "MAM dégage", ont été disséminés sur des murs à Saint-Jean-de-Luz, Ciboure et Urrugne.
Ils avaient été retirés dès jeudi matin, à la demande du maire de Saint-Jean-de-Luz, Peyuco Duhart.
le parisien