jeudi 24 mars 2011

Le tri, il n'y a que ça de vrai… Suivant la méthode préconisée par les plus grandes instances écolo-politico-sarkozyennes

Le tri, il n'y a que ça de vrai… Suivant la méthode préconisée par les plus grandes instances écolo-politico-sarkozyennes, l'accueil de la préfecture de l'Isère est maintenant « normalisé » : deux files bien distinctes se forment de part et d'autre de la porte d'entrée.

D'un côté, le « tout venant », les administrés venus demander des papiers, qu'il s'agisse d'une carte grise ou d'une carte de séjour. Tous les postulants y sont gentiment mêlés.

De l'autre, uniquement les demandeurs d'asile (DA). Certains ont dormi devant la préfecture pour essayer de figurer parmi les élus autorisés à entrer. Certains jours, aucun d'entre eux ne peut entrer, il leur faut un rendez-vous.
L'ordre règne à l'intérieur de la préfecture

La préfecture de l'Isère doit traiter les demandes des DA de quatre départements (l'Isère, les deux Savoie et la Drôme), mais aucun personnel supplémentaire n'a été affecté au service.

Aucun ? Mais si, des hôtes d'accueil vérifient les convocations, expliquent les démarches, renvoient le surplus quand le quota est atteint (généralement cinq personnes par jour), renvoient tout le monde quand, parfois, le service ne reçoit pas de nouveaux postulants, en veillant à ce qu'aucune émeute ne survienne.

Le tri étant effectué à l'extérieur, l'ordre règne à l'intérieur de la préfecture.
rue89