jeudi 24 mars 2011

Des témoins cités par Al-Jazira indiquent que 14 personnes auraient été tuées cette nuit et 23 blessées.

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Les avions français qui participent aux opérations en Libye, dont des Rafale, ont abattu une dizaines de blindés en trois jours selon Gérard Longuet, le ministre de la Défense.

Les avions français qui participent aux opérations en Libye, dont des Rafale, ont abattu une dizaines de blindés en trois jours selon Gérard Longuet, le ministre de la Défense. | AFP/ECPAD Zoom

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Alors que les pays de l'Otan n'ont pas réussi à se mettre d'accord pour que l'Alliance prenne la direction des opérations militaires, la coalition internationale a poursuivi mercredi ses frappes aériennes sur la Libye. Un responsable américain des opérations a également reconnu que les avions visaient les troupes au sol du colonel Kadhafi afin de «afin de protéger les populations civiles».

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Parallèlement, d'intenses combats entre forces rebelles et gouvernementales ont sévi dans les villes d'Ajdabiya, de Misrata et de Zawiya.

23 heures. Les raids de la coalition internationale sur la banlieue est de Tripoli ce mercredi soir ont «visé un quartier résidentiel», faisant un «nombre important de morts parmi les civils», rapporte l'agence officielle libyenne Jana, citant une source militaire. Les cirènes d'ambulances étaient entendues mercredi soir depuis le centre de Tripoli et dans le quartier de Tajoura, selon des journalistes de l'AFP.

22h30. Pas de menace terroriste sur la France et l'Espagne. Les ministres de l'Intérieur français et espagnol ont estiment que les deux pays n'ont pour l'instant détecté aucune menace terroriste concrète de la part de la Libye sur leur territoire national.

22h15. Rumsfeld critique la «confusion» autour des objectifs de la coalition. Dans un entretien à CNBC, l'ancien chef du Pentagone rappelle la stratégie suivie par l'administration républicaine après le 11-Septembre: «la mission doit déterminer la coalition» et non l'inverse. En Libye, s'agit-il, ou non, de renverser Mouammar Kadhafi, s'interroge-t-il.

22 heures. Des tirs de la défense anti-aérienne retentissent dans le centre de Tripoli, avec des traînées rouges visibles dans le ciel, selon un journaliste de l'AFP. Aucun survol de la capitale, ni aucune frappe aérienne n'est cependant à signaler.

21h40. Selon le secrétaire d'Etat américain à la Défense Robert Gates, les frappes occidentales en Libye pourraient provoquer des dissensions au sein du régime de Mouammar Kadhafi et renforcer les rangs des forces rebelles.

20h20. Selon le ministre de la Défense Gérard Longuet, qui s'exprime dans une interview au «Figaro» à paraître jeudi, les avions français engagés dans le ciel libyen ont abattu une dizaine de blindés en trois jours. «C'est décisif, car depuis ces frappes, on ne voit quasiment plus de concentration de chars», poursuit le ministre. «La résolution 1973 stipule aussi que la coalition dispose de tous les moyens pour protéger les populations civiles», souligne-t-il, évoquant les menaces des «chars» et de «l'artillerie».

20h10. Misrata. Un témoin affirme que les pro-Kadhafi bombardent l'hôpital de Misrata, ville située à 200 km à l'est de Tripoli.

20h05. Explosion à Tajoura. Une forte explosion s'est produite sur une base de l'armée de terre libyenne de la région de Tajoura, à 32 km à l'est de Tripoli, selon des témoins. La télévision d'Etat a ensuite fait défiler un bandeau, qui, citant une source militaire, annonce que «des bombardements des colonialistes croisés ont frappé certaines cibles civiles et militaires à Tajoura». En revanche, le centre de Tripoli est calme, contrairement aux autres soirs depuis le début des frappes de la coalition.

20 heures. De nouveaux pays arabes bientôt dans la coalition ? C'est en tout cas ce qu'affirme la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton, selon qui des pays arabes annonceront «dans les jours à venir» leur participation aux opérations militaires en Libye.

19h45. Pas d'accord à l'Otan. Selon un diplomate, les 28 pays de l'Otan n'ont toujours pas réussi à se mettre d'accord pour que l'Alliance prenne la direction des opérations militaires. «Les discussions se poursuivent», ajoute-t-il.

19h20. Londres recommande d'agir de manière coordonnée et unie. Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, souligne qu'il est «crucial» que la communauté internationale continue à agir de manière «coordonnée et unie».

19 heures. «No activity around Misrata». Des avions-radars Awacs français veillent au respect de la zone d'interdiction aérienne mise en place par l'ONU dans le nord de la Libye, aux alentours de Misrata, pour protéger les populations civiles. A 11 000 mètres d'altitude, une douzaine de contrôleurs et d'opérateurs embarqués à bord de deux Rafale tricolores supervisent la zone, en liaison avec le Centre national des opérations aériennes (CNOA) de Lyon et les alliés de la coalition.

Les contrôleurs français embarqués à bord d'un avion-radar Awacs. AFP/ALAIN JOCARD



18h45. Obama critiqué. Le président américain fait face à de violentes critiques allant jusqu'à des appels à sa destitution, à propos du rôle des Etats-Unis dans les frappes contre la Libye.Sous pression pour que l'intervention armée prenne rapidement fin, il a assure que «la stratégie de sortie sera appliquée cette semaine», tout en affirmant que les forces américaines restent impliquées dans le conflit.

18h30. Rome veut un commandement sous l'égide de l'Otan. «Nous devons retourner aux règles avec une chaîne unique de commandement unifié sous l'égide de l'Otan», déclare le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini, afin d'«éviter le risque d'être coresponsables d'actions non voulues entreprises en Libye par d'autres pays».

18h15. Ban Ki-moon condamne les violences. Le secrétaire général de l'ONU appelle à respecter le cessez-le-feu exigé par l'ONU et «condamne l'usage de la force qui continue dans la partie ouest de la Libye, y compris à Zenten et Misrata». Dans cette ville située à 200 km à l'est de Tripoli, 17 personnes dont cinq enfants ont été tuées mardi par des francs tireurs et des obus des forces pro-Kadhafi, selon un médecin.

17h45. Pas de victimes civiles. Il n'y a pas eu de victimes civiles signalées après les frappes aériennes de la coalition contre les forces et installations militaires du colonel libyen Mouammar Kadhafi, affirme aussi l'amiral américain Gerard Hueber.

17h29. Frappes au sol. L'amiral américain Gerard Hueber reconnaît que les forces de la coalition effectuent des frappes aériennes en Libye contre les forces au sol du colonel Kadhafi qui attaquent notamment les villes d'Ajdabiya, Misrata et Zawiya pour les forcer à se replier.

Des rebelles libyens près d'Ajdabiya ce mercredi. AFP/ARIS MESSINIS


17h20. Probable intervention terrestre. Le conseiller diplomatique du Kremlin, Sergueï Prikhodko, juge probable la nécessité d'une intervention terrestre en Libye, soulignant que la Russie «savait ce qu'elle faisait» lorsqu'elle a choisi de ne pas opposer son veto au Conseil de sécurité de l'ONU. «Nous avons conscience que tôt ou tard, si l'opération aérienne s'éternise, on ne pourra échapper, quoi que l'on dise, à une opération terrestre», estime-t-il.

17 heures. Pas de «calendrier» pour la fin des opérations. Selon le secrétaire à la Défense américain Robert Gates, il n'y a pas «de calendrier» pour la fin des opérations de la coalition internationale en Libye.

16h50. Premiers bombardements par les F-16 danois. Les F-16 danois ont effectué leurs premières missions de bombardements en Libye au cours des dernières 24 heures, selon l'état-major de l'armée de l'air du Danemark.

L'un des six F-16 danois basé à l'aéroport miliaire italien de Sigonella. AFP/ARIS MESSINIS


16h30. L'aviation libyenne «n'existe plus comme force de combat». Selon l'aviation britannique, les forces aériennes libyennes «n'existent plus comme force de combat» après l'intervention de la coalition internationale en Libye.

16h20. L'ONU veut évaluer les besoins. Le coordonnateur humanitaire de l'ONU pour la Libye, Rachid Khalikov, de retour d'une mission de cinq jours à Tripoli, fait état de la nécessité d'une présence d'experts onusiens dans le pays pour évaluer les besoins de la population.

16h15. Guéant dénonce une «manipulation» après la polémique née de ses propos sur la «croisade». «Tout simplement on me fait dire ce que je n'ai pas dit, déclare le ministre de l'Intérieur à l'Assemblée nationale. J'ai dit : "Heureusement, le président a pris la tête de la croisade pour mobiliser le Conseil de sécurité (des Nations unies, ndlr)", et vous traduisez en disant que je prêche la croisade en Libye, voire, j'ai lu cela dans les déclarations de votre premier secrétaire (Martine Aubry, ndlr), que je prêchais la croisade de l'Occident contre l'Orient. Eh bien c'est une manipulation.»

16 heures. Combats près d'Ajdabiya. Les combats entre les forces fidèles à Mouammar Kadhafi et les rebelles font rage, les habitants, effrayés, fuient cette ville clé de l'Est libyen. «Quand nous tentons d'avancer, ils (les pro-Kadhafi) nous tirent dessus avec des armes lourdes, chars et mitrailleuses. Tout ce que nous avons, ce sont des kalachnikovs», dit l'un des insurgés, Joumaa Souleimane.

15h15. Première réunion de la coalition mardi. Alain Juppé annonce que la première réunion du groupe de contact sur la Libye, réunissant Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et pays participant aux opérations contre les troupes de Mouammar Kadhafi, se tiendra mardi à Londres. «Cette coalition de pays a besoin d'un bras séculier. Ca d'abord été dans la première phase de l'intervention le commandement américain en étroite liaison avec les Français et les Britanniques. Aujourd'hui, nous sommes convenus que ce bras séculier serait à la fois l'Otan et l'Union européenne. L'Otan pour ce qui est la planification et la conduite opérationnelle des opérations, l'Union européenne (...) pour tout ce qui concerne l'action humanitaire y compris par la voie maritime».

14h44. Une opération de courte durée, selon Juppé. Le ministre des Affaires étrangères se déclare optimiste sur une issue rapide de la guerre en Libye. «Je n'imagine pas que la cohésion des autorités de Tripoli reste longtemps intégrale autour de Kadhafi et de son clan rapproché», a-t-il dit au cours d'une conférence de presse. «Il n'est pas question de s'enliser», a-t-il ajouté, en précisant : «Il est totalement exclu que nous allions au sol».

14h30. Alain Juppé qualifie de « maladresse » les propos de Claude Guéant. Le ministre des Affaires Etrangères, Alain Juppé, a qualifié mercredi de « maladresse » l'emploi par Claude Guéant du mot « croisade » au sujet du rôle de la France dans l'intervention en Libye, ajoutant que cela « n'a rien à voir avec ce qui se passe ».

14h20. le président l'Union africaine appelle à l'arrêt des hostilités. Dans un communiqué, le président en exercice de l'Union africaine (UA), le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, a appelé "tous les acteurs à travailler ensemble pour faciliter l'arrêt des hostilités" en Libye. Il « exhorte tous les acteurs concernés à travailler ensemble pour faciliter la concrétisation de l'arrêt des hostilités, de manière à assurer la protection effective des populations civiles et à créer des conditions favorables pour un dialogue entre les parties libyennes sur les réformes nécessaires pour s'attaquer aux causes de la crise actuelle. »

14h12. Les trois journalistes libérés arrivent en Tunisie. Dave Clark, Roberto Schmidt, tous deux de l'AFP, et Joe Raedle, de l'agence Getty Images, arrêtés samedi près d'Ajdabiya par des forces loyales au colonel Kadhafi sont arrivés en Tunisie à la mi-journée après avoir été libérés dans la nuit de mardi à mercredi à Tripoli. Ils ont été accueillis vers 13h20 au poste-frontière de Ras Jdir et devaient prendre peu après la route pour Tunis, à environ 600 km plus au nord.

Joe Raedle (gauche), Roberto Schmidt (centre) et Dave Clark (droite) après leur libération. AFP/ IMED LAMLOUM


14h01. Le pétrole ouvre en hausse de 10 cents à 105,07 dollars le baril à New York. Ce qui représente toutefois une stabilisation après deux séances de nette hausse, alors que les opérateurs s'inquiétent toujours des tensions dans le monde arabe et de leurs répercussions sur l'offre d'or noir.

13h52. Le Pen parle d'une intervention préméditée. Interrogé sur LCI, Jean-Marie Le Pen (FN) «accuse» le gouvernement d'avoir prémédité l'intervention en Libye, en «pensant aux élections», une décision qui «met en péril la France pour la gloriole du général Pinocchio qui nous gouverne».

13h36. Bayrou dénonce «la faute» de Guéant. Le président du Mouvement démocrate, François Bayrou, a qualifié mercredi de «faute» l'emploi par le ministre de l'Intérieur Claude Guéant du mot «croisade» pour saluer le rôle de Nicolas Sarkozy dans l'intervention militaire en Libye.

13h32. Wauquiez défend Guéant. Le ministre des Affaires européennes Laurent Wauquiez, qui est également conseiller politique de l'UMP, a défendu mercredi son collègue de l'Intérieur Claude Guéant en accusant Martine Aubry (PS) d'avoir «caricaturé» ses propos lorsqu'il a parlé de «croisade» pour mobiliser la communauté internationale en vue d'une intervention militaire en Libye.

13h30. L'aide de la Turquie à l'Otan. La Turquie met un sous-marin et 5 navires à la disposition de l'Otan pour faire respecter l'embargo sur les armes imposé à la Libye, selon un général de l'Alliance atlantique à Bruxelles.

13h28. Selon Reuters, citée par la BBC, les frappes aériennes de la coalition contre Misrata visaient des positions tenues par les pro-Kadhafi au sud de la ville.

13h27. David Cameron, le Premier ministre britannique annonce que le Koweit et la Jordanie vont apporter un soutien logistique à l'intervention de la coalition en Libye.

13h24. Comme Alain Juppé quelques minutes avant lui, François Baroin souligne le «rôle technique» et non politique de l'Otan.

13h15. La facture de l’intervention militaire risque d'être salée pour la France. Même si les opérations en Libye n’ont pas les conséquences financières d’un déploiement massif au sol, comme en Afghanistan, où la France maintient 4 000 soldats, elles mobilisent du matériel de très haute technologie coûteux. Après quatre jours d’intervention, les Rafale et les Mirage français ont déjà totalisé au moins 400 heures de vol, facturées entre 11 000 € et 13 000 € chacune (soit environ 4,8M€) !

12h59. Le secrétaire à la Défense américain Robert Gates est arrivé au Caire. Au menu : des discussions sur la Libye et sur la transition politique en Egypte. Mardi, lors d'un déplacement à Moscou, Robert Gates avait déclaré que «les importantes frappes militaires en cours devraient diminuer d'intensité dans les prochains jours».

12h50. Bombardements pro-Kadhafi sur Zintan. D'après des témoin cités sur France 24, les bombardement par les forces pro-Kadhafi ont repris dans la ville de Zintan, dans l'ouest du pays, détenue par les insurgés.

VIDEO. Des reporters de France 24 étaient mardi près de Zentan.


12h36. Le rôle de la France face à l'Otan. L'Otan n'exercera pas «le pilotage politique» de la coalition internationale en Libye, mais interviendra comme «outil de planification et de conduite opérationnelle» dans la mise en oeuvre d'une zone d'exclusion aérienne, déclare le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé. Paris et Washington ont annoncé mardi soir avoir trouvé un accord sur le rôle de l'Otan dans la coalition, mais l'ont présenté de façons sensiblement différentes.

12h30. Mélenchon traite l'Otan d'alliance belliciste. Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, estime que l'Otan, «alliance belliciste dirigée par les Etats Unis d’Amérique», «n'a rien à faire en Libye», soulignant «la faute qu’a été le retour de la France» dans son commandement.

12h20. 17 morts mardi à Misrata. Les forces de Kadhafi ont tué 17 personnes, dont 5 enfants, mardi à Misrata, selon un médecin. Les victimes ont péri sous des tirs de snipers et d'obus, a indiqué ce mercredi un médecin de l'hôpital principal de cette ville située à 200 km à l'est de Tripoli.

11h50. Discussions en Egypte sur la Libye. Le secrétaire à la Défense américain Robert Gates vient d'arriver au Caire en Egypte pour des discussions sur la Libye et sur la transition politique en Egypte.

11h40. Raids aériens sur Misrata. D'après l'agence Reuters, citée par la BBC, les avions de la coalition ont lancé deux raids sur les forces pro-Kadhafi à Misrata. Des témoins cités par Al-Jazira indiquent que 14 personnes auraient été tuées cette nuit et 23 blessées.

11h20. Critiques contre l'opportunisme de certains pays de l'Alliance. Le président turc Abdullah Gül critique l'«opportunisme» de certains pays impliqués dans l'intervention internationale en Libye, affirmant que leur attitude provoque des soupçons quant à leurs véritables ambitions. «Même des pays qui étaient jusqu'à hier les plus proches de ces dictateurs et provoquaient le mécontentement de leurs peuples (...) agissent aujourd'hui de manière excessive», déclare-t-il

11h10. L'Union européenne va sanctionner le principal groupe pétrolier libyen. Les pays de l'Union européenne sont parvenus à un accord de principe pour sanctionner la compagnie nationale NOC, annonce une source diplomatique. L'accord doit encore être formellement entériné par les gouvernements avant d'entrer en vigueur, «pour aligner les sanctions européennes contre la Libye sur celles de l'ONU». Le département du Trésor américain a décidé mardi d'étendre les sanctions économiques des Etats-Unis contre le régime libyen à quatorze sociétés identifiées comme des filiales de la compagnie pétrolière nationale libyenne. L'UE devrait également sanctionner des filiales.

11 heures. La Norvège va participer activement aux opérations militaires. Les F-16 envoyés par la Norvège pour participer aux opérations au-dessus de la Libye passent sous commandement américain, levant ainsi le dernier obstacle à une contribution active aux missions de la coalition, annonce le Premier ministre norvégien. La Norvège avait envoyé lundi six F-16 en Crète pour contribuer aux opérations de protection de la population civile libyenne, conformément à la résolution 1973 du Conseil de sécurité, mais avait précisé que ces appareils ne pourraient agir qu'après clarification de la question du commandement. Faute d'un commandement unifié, les opérations de la coalition sont nationales, mais les Etats-Unis occupent de facto le leadership.

10h30. Merckel préfère aider l'Otan en Afghanistan. Le gouvernement allemand d'Angela Merkel propose de renforcer son soutien aux missions de surveillance aérienne de l'Otan en Afghanistan pour pallier à son refus d'aider ses alliés en Libye. Le conseil des ministres a approuvé une proposition visant à envoyer jusqu'à 300 militaires supplémentaires en Afghanistan pour prendre part aux missions Awacs en Afghanistan - une décision qui doit encore être approuvée par le parlement, probablement dès vendredi. L'Allemagne se refuse à intervenir militairement en Libye, craignant à la fois pour la vie de ses soldats et pour la vie des civils libyens.

10h20. Navires de guerre au large de la Libye. Selon l'agence Associated press citée par la BBC, les navires de guerre de l'alliance vont commencer à patrouiller ce mercredi au large de la Libye pour appliquer l'embargo des nations Unis sur les armes.

9h20. Réaction de soutien à Kadhafi en Tanzanie. Le chef de l'importante communauté musulmane en Tanzanie juge «barbares» les opérations militaires de la coalition internationale en Libye et appelle à la solidarité des musulmans avec le colonel Kadhafi. «L'attaque contre le territoire libyen est un acte barbare visant à saper l'islam», déclare le mufti Issa Shaaban bin Simba, au nom du Conseil des musulmans de Tanzanie. «Les tentatives de trouver une solution pacifique au problème libyen n'avaient pas été épuisées» estime le dignitaire religieux.

9h16. Hollande critique aussi le ministre de l'Intérieur. L'ex-premier secrétaire du PS François Hollande a jugé mercredi que Claude Guéant avait employé «le mot qu'il ne fallait pas prononcer» en parlant de «croisade», estimant qu'une fois de plus le ministre de l'Intérieur «aurait mieux fait de se taire».

8h50. La Suède gèle les avoirs du colonel Kadhafi. Le pays scandinave dit avoir gelé pour 1,6 milliards de dollars appartenant à l'administration Kadhafi et concède qu'il pourrait encore y avoir d'autres fonds à découvrir, selon la chaîne Al Jazira.

9 heures. Bombardements près d'Ajdabiya. Un reporter de la BBC indique que les abords d'Ajdabiya sont bombardés par les troupes pro-Kadhafi.

8h30. Aubry tance Guéant sur «la croisade». La première secrétaire du PS Martine Aubry, interrogée sur RTL, juge «effrayant» de parler de «croisade» à propos de l'intervention en Libye, estimant que le ministre de l'Intérieur Claude Guéant avait commis «un dérapage», «une erreur d'amateur» en employant ce terme.

8h20. Vives critiques de la Chine contre l'opération «Aube d'une odyssée». La presse officielle chinoise se déchaîne contre les frappes aériennes en Libye motivées, selon elle, par la soif de pétrole et de domination des pays occidentaux, et fustige en particulier la France. La Chine a déjà a plusieurs reprises critiqué ces frappes, qu'elle a toutefois autorisées à sa manière en ne bloquant pas à l'ONU le vote de la résolution comme son statut de membre permanent du Conseil de sécurité lui en donne le pouvoir, mais en s'abstenant.

8 heures. Des explosions à Tripoli. L'agence Reuters, citée par la BBC, mais aussi plusieurs jounrnalistes présents dans la capitale libyenne rapportent avoir entendu des explosions et des tirs à proximité et dans Tripoli, vers 4 heures du matin.

7h20. Des civils pris pour cibles à Misrata. La troisième ville du pays est à nouveau le théâtre de combats, selon des témoins cités par la BBC. Les services secrets américains confirment que des civils sont pris pour cibles par les troupes fidèles à Kadhafi. Cinq personnes, dont quatre enfants, sont mortes mardi à Misrata, située 200 km à l'est de la capitale, par des tirs de pro-Kadhafi, selon les rebelles. La veille, 40 personnes y avaient déjà été tuées et plus de 300 blessées.

6h20. Des tirs à Misrata. Un habitant de Misrata, cité par la BBC fait état de tirs d'artillerie dans le centre de la ville et dans des quartiers résidentiels.

5 heures. Kadhafi et «la poubelle de l'histoire». Dans son discours à la télévision d'Etat, le colonel Kadhafi a dit que l'attaque de la coalition était le fait «d'une bande de fascistes qui finira dans la poubelle de l'histoire». Il a également dit qu'il était prêt pour la bataille qu'elle soit longue ou courte. «Nous gagnerons la bataille», insiste-t-il.

4h40. Les Français favorables à l'intervention militaire. Deux tiers des Français (66%) se disent favorables à l'intervention de la coalition internationale en Libye, contre 34% qui la désapprouvent, selon un sondage Ifop, qui paraît ce mercredi dans France-Soir. Une précédente enquête réalisée les 3 et 4 mars, soit plus de deux semaines avant l'intervention, affichait des résultats inverses avec une majorité hostile à 63%, 36% étant favorables et 1% sans opinion. (Sondage réalisé les 21 et 22 mars auprès d'un échantillon représentatif de 1.000 personnes, selon la méthode des quotas.)

4h20. Le pétrole grimpe toujours. Les cours du pétrole poursuivent leur hausse mercredi dans les échanges électroniques en Asie, soutenus par les troubles en Libye, au Bahrein et en Syrie, qui font craindre des perturbations de l'offre de brut. Dans les échanges matinaux, le baril de «light sweet crude» pour livraison en mai, nouvelle échéance, prenait 26 cents à 105,23 USD. Celui du Brent de la Mer du Nord pour livraison en mai gagnait 51 cents à 116,21 USD.

1h42. Libération de trois journalistes. Les trois journalistes, Dave Clark, Roberto Schmidt, tous deux de l'AFP, et Joe Raedle, de l'agence Getty Images, arrêtés samedi près d'Ajdabiya (est de la Libye) sont libres. Ils sont arrivés à l'hôtel Rixos, dans le centre de la capitale libyenne, où ils ont été accueillis par l'un de leurs collègues. Leur libération imminente avait été annoncée quelques heures plus tôt par un porte-parole du régime libyen Moussa Ibrahim

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